« Spider-Man : Homecoming » marque un nouveau tournant dans l’histoire de Spider-Man au cinéma : une nouvelle franchise plus proche que jamais du MCU, avec un nouvel interprète. Difficile pour le jeune Tom Holland de passer après le génialement drôle Tobey Maguire et l’oubliable Andrew Garfield. Si ce film est très loin des chef-d ’œuvres de Sam Raimi, il a au moins le mérite d’être original et plutôt divertissant.
En effet, l’habituelle introduction sur les débuts de l’homme-araignée que l’on a déjà vu un paquet de fois disparait : on plonge directement dans le grand bain. De plus, certains éléments changent, ce qui est plus que plaisant de voir un nouveau mythe de Spider-Man plutôt qu’un « copier-coller » de ce qu’on connait déjà. Exit la vielle tante May, l’insupportable et collante Mary Jane ainsi que le vieux pote beauf Harry Osborn. Un peu de ménage et des personnages apparemment jamais exploités au cinéma. Un nouveau copain du nom de Ned pour Peter Parker (certes lui aussi beauf mais ça change), quelques nouveaux étudiants et Liz, celle que Peter tente de conquérir. Malheureusement cette romance est ignoble au sein du récit. Cependant, ce joyeux mélange de style qui gravite autour de Peter Parker a l’audace d’exister.
Pas de quoi s’extasier non plus, le long-métrage reste généreux en belles images et en action, malgré quelques facilités scénaristiques évidentes. Tom Holland insuffle suffisamment de folie à son rôle pour que, contre toute attente, il s’avère être le Spider-Man le plus sympathique à suivre ; sans oublier l’antagoniste, le Vautour, joué par le génial Michael Keaton. Cela n’empêche pas les grosses ficèles et les lourdeurs habituelles de l’humour Marvel. En tout cas, ça reste assez divertissant pour que l’on n’oublie pas ce film.