Il n’y a finalement pas grand chose à dire de ce Stakte Land, qui ressemble à une petite série B lambda jouissant de l’avis favorable d’internautes (citant d’autres distopies du genre La route ou 28 jours + tard, allant même jusqu’à évoquer Carpenter, Romero ou même Near Dark de Bigelow). Le film de Jim Mickle s’avère en réalité, et on s’en doute, bien inférieure à toutes ces références (surtout les dernières) et incapable de créer la moindre tension dramatique, la voix off du jeune narrateur sur fond de violon n’arrangeant rien. Or, il y avait pourtant de bonnes idées : des espèces vampiriques plus ou moins féroces, un groupe de survivants fanatisés, quelques bons effets spéciaux de maquillage, Kelly McGillis qui vieillit plutôt bien... Mais il suffit d’avoir vu un seul épisode de la série The Walking Dead pour trouver que l’humble projet Stake Land manque cruellement de chair et de sens.