Niburu, sa faune et sa flore typiques, son volcan en colère qui menace de tout faire péter. Kirk a volé un « document » de grande valeur sans savoir ce que c'est, sans doute. Cela rend les autochtones assez énervés. Alors qu'il tente de fuir, pourchassé par une foule en colère, Spock, pendant ce temps-là, neutralise le volcan en le gelant. Ce dernier est téléporté à bord de l'USS Enterprise, mission accomplie. Enfin...


Kirk a tout de même transgressé les règles (encore une fois) et, de plus, il a menti dans son rapport alors que Spock, lui, non. Ça met évidemment Kirk dans une situation inconfortable. Du coup, il perd le commandement de l'Enterprise au profit de Christopher Pike et doit retourner sur les bancs de l'Académie. Comme lui dit Pike, alors qu'ils boivent un verre, tel Illidan dans WoW : « Vous n'êtes pas prêt ! »


Le soucis, c'est qu'un attentat a eu lieu à Londres, dans un centre d'archives de Starfleet qui n'en est pas vraiment un. 42 victimes sont à déplorer. C'est un département secret qui est appelé Section 31. Des technologies défensives y sont développées et des officiers y sont entraînés afin de surveiller les potentiels peuples ennemis. John Harrison, le commanditaire de l'attentat, était l'un de leurs meilleurs agents.


Alors que tous les membres éminents de Starfleet sont en réunion de crise suite à l'attentat, Harrison, à bord d'un jumpship, attaque le bâtiment et tue de nombreux membres dont Pike. Kirk réussit à neutraliser le jumpship de l'assaillant qui, avant de s'écraser, se téléporte sur la planète Kronos, l'antre des Klingons, les plus féroces ennemis de Starfleet. Kirk, avec Spock en second, et l'équipage de l'Enterprise, sont chargés de retrouver et tuer Harrison. Pour cela, ils embarquent 72 torpilles qui pourront être utilisées contre le terroriste. C'est parti, en avant Guingamp, direction Kronos.


Kirk et Spock, quelques membres d'équipage et Uhura, qui sait parler le klingon, vont atterrir sur Kronos. Uhura tente de convaincre le chef des Klingons qu'ils ont un ennemi commun mais elle échoue. Il la soulève d'une main et tente de la dépecer avec un gros couteau effilé. Harrison intervient, reçoit l'aide des autres, puis se rend, sans difficultés. Il leur apprend une vérité qui fait mal sur le réel but de leur mission, sur le rôle trouble de l'Amiral Marcus, et sur ce que contiennent véritablement les torpilles. Le retour sur Terre ne se fera pas sans difficultés...


Un film spectaculaire, bien foutu, avec plein de rebondissements. De l'action, de l'humour, un crâne fracassé, une nana qui parle le klingon, du charme, du drame, de l'émotion, Spock qui évolue, des trahisons, des torpilles, une touffe de poils qui chante, un Scotty héroïque vraiment très drôle, des planètes étranges et un USS Enterprise toujours aussi beau à voir.


C'est bien fait, efficace, ça fait le boulot. Un bon divertissement, tout simplement. Reste à savoir si je peux aller sur Kronos afin de savoir si c'est vrai que « les lave-linge durent plus longtemps avec Klingon ».

OskarNewon
8
Écrit par

Créée

le 3 oct. 2016

Critique lue 273 fois

Oskar Newon

Écrit par

Critique lue 273 fois

D'autres avis sur Star Trek Into Darkness

Star Trek Into Darkness
Gand-Alf
7

Quand je serais grand, je serais Steven Spielberg.

Quand il aura enfin atteint la puberté, il est possible que le petit J.J devienne un cinéaste fort intéressant. En attendant, il s'amuse comme un petit fou dans sa chambre avec les jouets que lui ont...

le 19 oct. 2013

61 j'aime

13

Star Trek Into Darkness
DjeeVanCleef
7

La Pine ou le Concombre.

J'avais bien aimé la relecture de Star Trek qu'ils avaient faite avec le reboot précédent, même si je m'en souviens quasiment pas. Une impression, un mood, me fait dire que c'était sympatoche. Un...

le 10 mars 2014

48 j'aime

9

Star Trek Into Darkness
Hypérion
4

Star Trek into lens flares

En préambule, je précise que je n'y connais rien à Star Trek. Mon premier contact avec la franchise était le film de 2009 où j'étais déjà passé à côté de l'intégralité des références, clins d’œils et...

le 3 juil. 2013

47 j'aime

23

Du même critique

Darkest Minds : Rébellion
OskarNewon
1

Critique de Darkest Minds : Rébellion par Oskar Newon

Dans un futur proche, les enfants disparaissent suite à une pandémie d’origine inconnue. Les survivants développent des facultés qui font peur aux adultes (surtout représentés par des militaires, les...

le 9 août 2018

19 j'aime

2

Bright
OskarNewon
6

La magie opère par moments.

Mon boulanger est donc un Bright car il maîtrise parfaitement la fabrication de la baguette (tradition, évidemment). C’est tout pour moi, merci… Nous sommes dans un Los Angeles alternatif où les...

le 23 déc. 2017

15 j'aime

Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile
OskarNewon
7

Critique de Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile par Oskar Newon

Ayant beaucoup apprécié la série, disponible également sur Netflix, Conversations with a Killer: The Ted Bundy Tapes, j’étais assez curieux de voir ce film, fait par le même réalisateur, comme...

le 8 mai 2019

13 j'aime