J'avais de bons souvenirs de cet épisode. Je ne l'avais vu qu'une fois au cinéma lors de sa sortie. Je viens de le revoir. J'ai pu constater que mes souvenirs avaient embelli le film. Non pas que le film soit "moche", au contraire. C'est un artifice visuel, mieux maîtrisé que les précédents, avec de beaux morceaux, un lien visuel avec la trilogie d'origine se fait même sentir.
Avant j'ai eu de nombreux doutes, maintenant que j'ai les trois épisodes de cette nouvelle trilogie bien en tête je signe: Hayden Christensen est une erreur de casting. Une grosse même, c'est un peu "sa" trilogie.
Le pauvre, loin de moi l'idée de le livrer en pâture aux gens qui adorent se moquer de tout. Il est d'ailleurs excellent dans New York, I love you, mais là n'est pas la question. Faute à qui? Difficile à dire. Beaucoup de choses rentrent en compte dans les films hollywoodiens: le casting, le coaching de l'acteur, l'expérience et le travail fourni par l'acteur, soit trop réfléchi, soit trop peu cadré... Ce n'est pas une science exacte.
Du coup, ses scènes manquent de poids, de crédibilité, d'ampleur. Il semble regarder le monde et ses proches toujours de la même façon, délivrant son texte de façon automatique. Je blâmerais aussi les auteurs chargés des dialogues; ils ont malheureusement enterré l'histoire d'amour.
Le film est sauvé pour moi par Obi-Wan-McGregor, bon dans l'humour, dans l'action, dans la tragédie, et par Palpatine et ses allures de vieille sorcière dans Blanche-Neige.
Enfin, puisque l'histoire d'amour rame du côté de Santa Barbara, j'ai réellement trouvé mon compte dans l'histoire secondaire de la chute de la République devenue Empire. Très intéressant, j'étais plutôt fasciné sur le comment la démocratie a pu se transformer pour être pervertie. Encore une fois, la répartition de cette intrigue sur les trois épisodes a rendu le tout très cohérent et appréciable.
L'épisode, d'un contenu très hétérogène, mène cependant d'une jolie manière à la trilogie passée.