Pourquoi ?


Ce n'était pas si compliqué que ça. Non. Non, ça ne l'était pas. Ok, ça coûtait 175 millions de dollars sans compter les frais de bouche, et à ce niveau de dépenses, on n'agit pas vraiment à la légère, ni pour la paix dans le monde, mais contre-argument qui vaut ce qu'il vaut : dans ce genre de cas, des millions, on en a plusieurs dizaines de millions, pour se rattraper. Voire plusieurs centaines, je ne sais pas, j'ai toujours été nul en maths. En tout cas, il y avait moyen. Faut pas déconner. Ce n'était pas si compliqué que ça.


Ce petit côté déprimant de la prévisibilité


Et puis, il y avait ces bandes-annonces. Les premières images du film n'avaient pas convaincu grand monde, entre la photo de groupe qui ne ressemblait à rien et le Joker hystérique aux tatouages faciaux d'adolescent émo, mais dès la première bande-annonce, celle du Comic-con de 2015 montée sur une version féminine et évanescente d'I started a joke, la machine s'était emballée. Les mauvaises langues s'étaient tues, les avis s'étaient ravisés. Ajoutons à ça la bande-annonce de Batman v Superman : en ces temps sombres où les puddings Marvel nous poussaient déjà à saturation, l'alliance DC Comics-Warner bros allait peut-être tout changer. Plus rien n'allait. Six mois plus tard, cette impression avait été confirmée par la deuxième bande-annonce, cette fois-ci montée sur le Bohemian Rhapsody de Queen, rien que ça, fallait oser. On pouvait déjà noter les profondes différences de ton entre la première, crépusculaire et poétique, et la deuxième, plus enlevée et sardonique, et il y avait de grandes chances qu'une des deux mente sur la « couleur » du produit final, mais on n'avait pas de quoi se plaindre : si Suicide Squad était aussi réussi qu'une des deux, cela suffirait amplement. Allez, en étant un peu fou, on pouvait même espérer que David Ayer ait réussi à combiner les « couleurs » dans le même film. Tantôt sombre et mystique, tantôt plein d'humour et d'efficacité toute hollywoodienne. Après tout, on pourrait avancer que les deux Batman de Burton y étaient parvenus. Ok, tout le monde n'aura pas partagé notre engouement pour ces deux bandes-annonces ; mais rien à cirer. Quelle que soit la qualité du film, elles restent canons à voir, encore aujourd'hui, comme celles du raté Man of Steel, comme la deuxième du mauvais Batman v Superman, comme… mmmh… personne ne voit un schéma se dessiner, là ?


Personne ne l'a vu, après, justement, les déceptions de Man of Steel (dont votre serviteur n'est pas un détracteur non plus…) et de Batman v Superman ? Sans doute que si. Mais nombre de ces esprits vifs se sont dits : ces deux premiers films-là, c'était pour s'échauffer. Autre argument des optimistes : étant donné qu'en terme d'investissement, Suicide Squad était l'équivalent d'une virée dominicale à la Baule en comparaison de Batman v Superman, il y avait de grandes chances que cette plus « petite » production bénéficie de plus de liberté. C'était ce manque de liberté, cette volonté bassement mercantile et limite putassière de plaire à tout le monde pour se faire un maximum de blé, cette tendance chiraquienne à la compromission, qui avait tué BvS – conjugués, bien sûr, au mauvais job d'un Zack Snyder décidément pas au niveau. Oui, exit Snyder, place à David Ayer, cinéaste urbain et bad-ass qui donnerait un coup de fouet au genre, un peu comme Deadpool l'avait fait du côté de Marvel, mais en moins mineur ! Tout ça ! Tristesse.


Tristesse de la déception programmée. Le Batman de Burton, candide cinéphile, c'était il y a vingt-cinq ans. En un quart de siècle, le monde a eu amplement le temps de devenir con. Pas qu'il était particulièrement vif à l'époque, mais juste… un peu moins con. Et ce n'est pas une affaire de nostalgie mal placée : ça se vérifie à tous les niveaux, de l'art moderne au football professionnel. C'était mieux avant.


Pourquoi ces gars, déjà ?


Nous n'allons pas écrire vingt pages sur Suicide Squad (SS). Il ne le mérite pas. Et suffisamment de gens l'ont flingué, ces dix derniers jours, avec tous les arguments qu'il fallait. Non, nous, nous allons plutôt nous arrêter sur UN point – un seul suffit, c'est dire la solidité de l'édifice. Notre point concerne l'histoire du film dans son ensemble. Et ce point est une question : pourquoi eux ? Pourquoi... eux... ?


Faisons un petit bilan des MÉCHANTS de SS. Nous avons d'abord l'Enchanteresse, sorcière multimillénaire dotée de pouvoirs effroyablement faramineux, comme celui d'ouvrir un portail démoniaque dans notre réalité en projetant dans le ciel un faisceau lumineux méga-balaise, et accessoirement désireuse d'annihiler l'humanité parce qu'avouons-le, c'était mieux avant (oui, super original) ; puis nous avons Incubus, son tout aussi vieux frangin, créature capable de se répandre en une matière noire et tentaculaire et de posséder quiconque passe dans son coin pour le transformer en espèce d'affreux zombie carbonisé dans le but de se constituer une véritable petite armée. Ok. Pas mal, non, comme méchants ? Pas au rayon charisme, hein. L'un comme l'autre sont parfaitement pourris, mal écrits, mal interprétés (l'anorexique Cara Delevingne ne ressemble à rien, c'est confirmé), mal tout. Non, au rayon pouvoirs. Ok ? Ok.


Maintenant, le contexte. L'action de SS se déroule dans le même monde que celui de BvS, plus précisément APRÈS ses événements, c'est-à-dire un monde où Superman est « mort » (LOL), certes, mais où il reste, du coup... Flash et Wonder Woman. Putain, on voit même Flash dans une scène, c'est pas comme s'il était sorti de la tête des scénaristes. Selon toute logique, face à des méchants aussi misanthropes que superpuissants, n'est-ce pas EUX que le gouvernement américain devaient envoyer ? Tout du moins, appeler au secours, en espérant qu'ils soient d'accord pour mettre sur pause leur partie de Sims. Mais le film aurait dû les montrer en train de dire « non » pour justifier leur absence, et ils seraient passés pour de sacrés connards, et ça ne l'aurait pas fait, d'accord, donc, plan B : oh, regardez, là-bas, un éléphant !


Et un gros. Parce que du coup, qui qu'ils envoient, les Américains, autant dire le monde libre ? Faites plaaaaace à l'escadron du suicide, tan-tan-taaaaan ! Alors, voyons voir qui c'est, tout ce petit monde. Nous avons
- Une tarée avec une batte, j'ai nommé la fameuse Harley Quinn… qui est juste une tarée avec une batte. Mais agile, hein. Une ancienne gymnaste, vous pensez bien. Ah, il y a aussi le fait qu'elle a un cul de déesse, mais est-ce que ça joue vraiment, dans un entretien d'embauche pour sauver le monde ? À moins peut-être que la menace prenne les traits de Dominique Strauss-Kahn, la réponse est non.
- Un Indien au chômage, Slipknot, qui… est juste bon à grimper les, euh, murs. C'est tout. C'est tellement tout qu'au bout de trois minutes, on décide que désolé, gars, mais on n'a pas besoin de toi, en fait, alors maintenant t'es gentil, et tu vas jouer sur l'autoroute.
- Un alcoolique à rouflaquettes, Captain Boomerang… qui est juste bon à lancer des boomerangs vaguement tranchants (mais quel trentenaire ou plus n'a pas au moins eu un accident de boomerang dans sa vie ?). Et encore, il en lance combien, le captain, en tout ? Deux ? Au bout du second, il a dû se dire « ouais, bon, en fait, je sers à rien, dans cette histoire, donc je vais plutôt m'en aller siffler une Kro ». Et c'est ce qu'il fait.
- Un TUEUR À GAGES, qui, en plus, s'appelle Deadshot… ! Ok, là, ça devient moins déjà ridicule, puisque sa précision au tir est limite surhumaine. Mais… on a dit « limite ». Et puis quand bien même elle le serait carrément, est-ce bien sérieux, un gars qui sait tirer, face à une menace de fin du monde ? La sorcière, le monstre, les zombies ? Vous aussi, vous le sentez moyen ?
- Un gros lézard, Killer Croc, qui... pour le coup, est sacrément surnaturel, mais… qu'est-ce qu'il fait, déjà, à part grogner pendant 95% du film, et faire sauter la bombe à la fin pour justifier sa présence au casting ? Rien.
- Enfin, El Diablo, chicanos énervé mais également capable de projeter des flammes et de cramer tout ce qui bouge. Force est de reconnaître que ça a de la gueule, ce coup-ci. Une vraie. Dommage qu'il n'en fasse rien jusqu'au dernier quart d'heure dans le simple but de donner du travail aux autres, mais bon. Le problème est qu'au final, on se demande surtout ce que foutent les autres avec lui (problème qui se pose également dans les Avengers, avec Black Widow, et dans une moindre mesure l'archer), ou plutôt pourquoi ils ne sont pas aussi balaises que lui. Et puis, sans vouloir casser votre trip, le gars reste a priori réceptif aux balles dans la tête. Dans un escadron sérieusement mandaté par le gouvernement américain pour protéger SEUL son PUTAIN DE SOL, El Diablo aurait fonctionné comme junior de la bande.


Bon, on vient de voir à quel point cette petite équipe de bras cassés, qui aurait été sans aucun doute fort intéressante dans un film bien écrit, n'était pas appropriée face à la menace du film. Alors... pourquoi ? Où est la justification ? POURQUOI les avoir choisis EUX, plutôt que des super-héros à la fois connus pour leur sens moral et dotés de pouvoirs quasi-divins, comme Flash et Wonder Woman ? Parce que les taulards de la SS sont « expendables » ? T-t-t. Ça, ça marche quand il s'agit d'aller faire tomber un régime corrompu dans un pays fictif d'Amérique du sud, pas quand il est question de sauver l'espèce humaine. Avec ses têtes brûlées aux profils atypiques et aux talents malgré tout notables à défaut d'être égaux, l'escadron du suicide aurait dû avoir un ou des ennemis certes puissants, mais autrement plus humains, et dans une société humaine à l'abri d'une menace d'annihilation globale, pour changer. Là, ça l'aurait fait, et parait-il, c'est plutôt à ça que ressemble la BD d'origine. Rien que le Joker, en augmentant ses effectifs et en s'associant éventuellement à d'autres gangs inféodés, aurait pu faire une menace suffisante (au lieu de ça, ce dernier ne sert à... ok, ne parlons pas de choses qui fâchent). Mais nooon, il FALLAIT que les crétins cocaïnés de la Warner, ces béotiens en CDD, ces serpillères d'un capitalisme mortifère, aient leur ÉNIÈME menace de destruction planétaire, parce que ÇA, au moins, ils étaient SÛRS que ça marcherait ! Ou peut-être est-ce ce pauvre David Ayer qui a écrit un scénario de merde, depuis le départ ? Au fond, rien à foutre. C'est juste mauvais. Juste mauvais.


DC : quelqu’un voit-il de la lumière au bout du tunnel ?


Alors… que dire, sinon qu'il est désormais certain que l'on ne doit plus RIEN attendre de l'alliance DC Comics-Warner bros, tout du moins dans les deux prochaines années, au regard des bandes-annonces Comic-con calamiteuses de Wonder Woman et Justice League [edit mai 2018 : résultat des courses, Wonder Woman est un divertissement moins mauvais que ses prédécesseurs mais archi-mineur, et JL est détesté par tout le monde…] ? Ben, pas grand-chose. Trop fatigué. L'auteur de ces lignes s'est laissé entuber une nouvelle fois par le brillant marketing de la machine de guerre hollywoodienne. Comme c'était consentant, il ne va pas trop se plaindre, mais c'était la dernière fois. Il ne pardonnera pas de sitôt le souvenir presque charnel de ce viol tant intellectuel que sensoriel, qui rappellerait presque par son ignominie celui d'Indiana Jones IV. Il n'oubliera pas de sitôt l'engouement et l'idéalisme du nerd candide démoli par la « réalité » de studios multimilliardaires traitant les films comme de vulgaires cash-machines, tuant l'émotion vraie, obsédés à l'idée de reproduire les MÊMES formules à succès, inconscients de l'échec de cette politique sur le moyen terme, et de la misère cérébralo-spirituelle qui plombe la majorité des blockbusters actuels. Tout ça, ça ne fait rien : le spectateur veut du boum-boum ? Il aura du boum-boum. Et dans Suicide Squad, le boum-boum est le pire des cache-misères, presque du niveau du géant en fusion à la fin de BvS, vous savez, celui qui essaie de tout faire péter sauf qu'on n'en a rien à foutre ! La misère d'une substance, d'un fond, sucrés au montage sur ordre de l'équivalent du Diable dans le domaine de la production culturelle, a laissé une trace trop vive dans son inconscient.


Alors, certains porteront leurs derniers espoirs sur l'existence d'une version longue pour le blu-ray, puisque cette pure arnaque semble devenir à la mode. Tous les ajouts du monde ne sauveront pas de la nullité la bande de bras cassés qui lui servent de héros, mais ils étofferont peut-être, au moins, des personnages dont on a UN PEU MOINS rien à foutre, en plus de sauver du naufrage le couple Jocker/Harley, aussi insipide qu'insultant envers le matériau d'origine dans la version cinéma. Parce qu'au fond, on n'a pas DÉTESTÉ Suicide Squad. C'est une déception abyssale et énorme gaspillage de talents, de casting, et de personnages sous-traités pour les trois-quarts d'entre eux, mais justement, quand on parle de gaspillage, c'est qu'il y a bien du potentiel, et le potentiel, ben, on le sent, on le voit même poindre, sporadiquement ! On n'a pas détesté la canonissime Margot Robbie en imprévisible et fantasque Harley, ni même Jared Leto, nettement moins complexe et mémorable que celui de Heath Ledger, et bien moins fun que celui de Nicholson, maiiiiis qui parvient quand même à s'approprier le personnage avec ce Joker 3.0 plus jeune, moins comico-machiavélique que le Joker 1.0 et moins sinistro-métaphysique que le Joker 2.0. ! On n'a pas détesté Jai Courtney, qui a au moins tiré son épingle du jeu en nous prouvant qu'il POUVAIT avoir du charisme (mais peut-être est-ce comme Billy Crudup : no stache, no love ?). On n'a pas détesté ce qui a été fait d'Amanda Waller, interprétée par une Viola Davis toujours impeccable – et autrement plus inquiétante que l'Enchanteresse, soit dit en passant. Il y a sans doute d'autres trucs qu'on n'a pas détesté, mais qui ne nous viennent pas en tête là, tout de suite, parce que nous n'avons pas trop envie de penser du bien du film, là, tout de suite.


(En revanche, on peut volontiers dire qu'on a détesté Joel Kinnaman, miscast absolu dans un rôle à la base destiné à Tom Hardy. Joel, arrête de te prendre pour le nouveau bôgosse américain, t'es aussi crédible que Jamel Debbouze en Kennedy)


C'est juste que dans les rares moments où Suicide Squad se montre correctement divertissant, le film est à l'image de ses choix musicaux, sorte de compilation des tubes de pop-rock des années 80-90 que tout lycéen doit avoir écoutés pour ne pas se faire excommunier : parfaitement prévisible et parfaitement conventionnel. Inoffensif. Inodore. En d'autres termes, avec SS, DC aura réussi à faire moins sombre que le Deadpool de son concurrent, alors que ce dernier était certes parfois un peu trash, mais surtout très jovial dans son ensemble. Sérieusement, les gars.


Alors maintenant… quoi ? Maintenant, le couple DC Comics-Warner bros a deux options : soit continuer sur cette voie, et ça finira par se payer tôt ou tard, au B.O. par inéluctable lassitude, ou au moins sous la forme d'un impitoyable des livres d'histoire du cinéma ; soit se sortir les doigts, et associer à leurs prochains blockbusters des gens compétents et volontaires, du côté du processus créatif comme du côté de la production, avec des exécutifs qui ont le museau hors de la pyramide de coke. Cette seconde option impliquera de remercier Zack Snyder, genre, pour toujours, car le gars, réalisateur des précédents ratages de DC et producteur exécutif de SS, est désormais plus un boulet qu'autre chose. Ce sera dur, mais nous parlons quand même de l'avenir du blockbuster hollywoodien. Parce que nous l'aimons bien, le blockbuster hollywoodien. Le cinéma ne peut pas se résumer à des romcom indés, des comédies de moeurs parisiennes, et des drames familiaux iraniens de trois heures couleur sépia. Et c'est quand même chiant, que cela dépende du bon vouloir de crétins héroïnomanes comme les exécs de studios dépourvus de burnes. Oui, ils sont passés de la coke à l'héro en quelques paragraphes, mais c'est parce que c'est tout ce qu'ils méritent.


Vivement le prochain « Nouvel Hollywood ».

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le 13 août 2016

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