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Franchement, le cinéma d'Eastwood se caricature. Il fabrique d'un sujet d'une grande platitude une histoire moralisatrice, qui n'est traversé par aucune émotion. Il assène avec une mise en scène aussi fatiguée que ses personnages, vétuste, sa critique politique conservatrice, lisse et bien pensante. Les vieux ronchons ne sont même plus remis en place par des jeunes décidés. On ronflerait d'ennui, si le populiste Eastwood ne cherchait finalement pas à nous manipuler en arrangeant l'histoire à sa sauce... pour faire de Sully un héros pris dans l'engrenage bureaucratique. Beurk.
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le 31 déc. 2016
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