Après avoir décimé la moitié de la pègre libanaise, il est un peu normal qu'un des pontes veuille se venger la mort de son fils par Bryan Mills, castagneur par paquets de douze.
J'avoue ne pas trop avoir de souvenirs de Taken, mais le réalisateur a eu la gentillesse de proposer un bref résumé, notamment le fameux fils qui est mort torturé. Au revoir Paris, bonjour Istanbul, et ça castagne toujours autant, avec un Liam Neeson qui n'a pas l'air ravi d'être là, mais qui n'en oublie pas de casser la gueule aux gredins. On peut remercier le montage épileptique lors des scènes d'action au point que Michael Bay à côté, c'est du Bergman. C'est carrément illisible de découper ainsi des moments dit forts, mais là c'est du gâchis.
En fait, Taken 2 est le remake inversé du premier film dans le sens où c'est la fille de Bryan Mills qui sauve cette fois son père par un ingénieux système où Bryan Mills repère les explosions de grenade qu'elle dégoupille, afin de savoir si elle se rapproche ou non.
Quant à savoir pourquoi ça cartonne autant, là, c'est un mystère. Mais à ce jour, c'est encore le plus gros succès d'un film français dans le monde...