Kore-eda persiste dans la chronique familiale. D'une grande justesse émotionnelle, d'une grande froideur aussi, dans un Japon où avoir un enfant est devenu un sacrifice. Sa séquence de fin, extraordinaire, rehausse un ensemble terne -volontairement- diamétralement opposée à sa bulle pop Air Doll ou au soleil d'été d'un Still Walking trop poussiéreux.
Créée
le 27 nov. 2016
Critique lue 191 fois
D'autres avis sur Tel père, tel fils
Le cinéma asiatique semble avoir un don propre à sa culture, (que, je le confesse, je connais assez mal) qui consiste à dire beaucoup dans la pudeur. Dans un milieu où il n’est pas commun de formuler...
le 12 mai 2016
57 j'aime
6
13h35: quelques minutes seulement avant le début de la projection, PFloyd, Noménale et moi nous retrouvons devant le ciné. Je suis presqu'en retard, on dirait mon père. Ambiance légère, quelques...
Par
le 20 janv. 2014
49 j'aime
24
Prix du jury à Cannes en 2013 et présenté dans de nombreux autres festivals, "Tel père, tel fils", le nouveau film du japonais Hirokazu Kore-Eda, raconte l'histoire de deux familles au statut social...
Par
le 16 janv. 2015
45 j'aime
1
Du même critique
Tromperie sur la marchandise, l'affiche a l'élégance porcine d'un Seul contre tous mais son contenu est en fait une grosse farce guerrière qui ne mérite en aucun cas toutes les accroches putassières...
Par
le 2 avr. 2020
29 j'aime
12
Yi Yi sonne comme le chef d'oeuvre du cinéma taïwanais des années 2000, le film-somme d'un cinéaste parti trop tôt, qui avait encore tant à apporter à l'édifice qu'il avait lui-même bâti au cours des...
Par
le 27 févr. 2011
21 j'aime
4
Tout le monde, à part la bande de camés du coin, pensait le Velvet définitivement enterré dans les limbes de l'insuccès commercial, creusant tellement profondément leur propre tombe qu'ils ne...
Par
le 23 déc. 2011
19 j'aime
2
