¿ Si senior ?
Les gardiens du temple vous diront sans doute, depuis Le Jugement Dernier, que la saga Terminator, c'est plus trop ça. Ou le jugent comme tel, du moins, en forme d'affirmation péremptoire. Alors même...
le 26 oct. 2019
56 j'aime
7
Critique initialement publiée sur Le Con, Le Culte, Et Les Ecrans
Si 1984 est un livre visionnaire d’Orwell, c’est aussi une grande année pour les franchises doudou des nerds du monde entier. Les griffes de la nuit, S.O.S. fantômes, Dune certes, mais surtout Terminator. Premier gros Succès de James Cameron et confirmation pour un Schwarzenegger (sorti de Conan le barbare 2 ans auparavant), le film est encore aujourd’hui tout à fait regardable.
Pour autant, la pierre angulaire de cette saga en devenir, c’est le second opus, sobrement intitulé le jugement dernier. Film d’aventure incroyable, il fait la part belle à Linda Hamilton (Sarah Connor) qui devient Badass en diable dans cet incroyable film d’aventure/SF.
Trois suites oubliables plus tard, Linda est de retour, Shwarzy aussi, et même Cameron qui est coauteur et producteur de ce sixième opus : Dark Fate.
Bien des années après T2, un nouveau Terminator débarque pour trucider Natalia Reyes. Du coup, une Mackenzie Davis augmentée débarque elle aussi, prêt à tout pour la protéger.
Avec Tim Miller aux manettes, on n’attendait pas une maîtrise monstrueuse de la grammaire cinématographique. Force est de constater qu’on est servi puisque la mise en scène est aux abonnés absent. On enchaîne les lieux communs, les plans sans imaginations, les effets tape à l’œil, mais vide de sens, le tout dans une photographie oscillant entre le passable et l’ignoble.
Les Effets Spéciaux sont réussis, les scènes d’actions parfois efficaces, mais soupçon de chantilly dans un océan de purin ne fait que rarement la différence.
Le casting fait le service minimum, ou plutôt un service maximum tant tout le monde surjoue. Linda Hamilton a la mâchoire qui ne se desserre jamais, Reyes joue l’ahurie de service, Shwarzy enchaîne les regards compatissant bref,la aussi, le naufrage est total.
Est-il besoin de dire que le scénario est stupide ? Sans doute pas et avouons le, la saga Terminator ne manque pas d’incohérences et de crétinerie. Pour autant, on croit aux personnages, à leurs relations,, à leurs faits et geste. Un mouvement de camera bien placé sur un regard, un dialogue bien écrit ou un pouce qui s’enfonce dans la lave et le tour est joué, on pardonne tout. Ici rien de tout ca et donc pas de pardon.
James a beau dire « , c’est amazing, best terminator ever » ne l’écoutez pas. Déjà, parce que cet homme a fait Avatar, et ensuite parce qu’il est l’appât placé sur le piège.
Dark Fate est un fossoyeur qui achevé le corps, déjà mal en point, d’une franchise sacrifiée sur l’autel du capitalisme.
À l’heure où il est de bon ton de pleurer la disparition de 20th Century Fox, il faut aussi rappeler que dans ce monde de merde, ils ont eux aussi été des fils de pute avide d'argent comme les autres.
Créée
le 28 mars 2020
Critique lue 115 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Terminator : Dark Fate
Les gardiens du temple vous diront sans doute, depuis Le Jugement Dernier, que la saga Terminator, c'est plus trop ça. Ou le jugent comme tel, du moins, en forme d'affirmation péremptoire. Alors même...
le 26 oct. 2019
56 j'aime
7
Honnêtement je ne pensais pas voir ce film, la bande annonce avait suffit à me décourager de le découvrir en salle, mais je me suis dit qu'il faudrait que je découvre le massacre tôt ou tard, donc...
Par
le 12 nov. 2019
52 j'aime
14
L'ennui avec la franchise Terminator c'est que ses propriétaires successifs refusent de la laisser mourir. En 1991, la conclusion de Terminator 2 Le Jugement dernier n'appelait pas vraiment de...
Par
le 17 janv. 2020
38 j'aime
8
Du même critique
Article originellement paru sur le site le con, le culte et les écran Je vous ai déjà dit que j'aimais les génériques ? J'y peux rien, c'est plus fort que moi, depuis « batman la série...
le 3 févr. 2015
7 j'aime
1
Critique initialement publiée sur le site le con, le culte et les écrans Curieux conflit que celui en Indochine à la sortie de la deuxième guerre, aussi tabou qu'inconnue c’est pourtant le cadre du...
le 17 oct. 2018
4 j'aime
1
Texte initialement publié sur Le con, le culte et les écrans. Jeux de pouvoir, ou State of Play, pour les anglophones est une mini-série britannique en 6 épisodes qui a connu une adaptation filmique...
le 12 mai 2016
4 j'aime