L'un des film les plus récompensé de ce début de décennie est quand même assez critiquable quoi qu'on en dise.
Alors oui, Michel Hazanavicius réalise un beau film, un film qui respire le cinéma et qui a réussis à faire découvrir pour beaucoup le muet, mais bien qu'intelligent, c'est aussi un long métrage qui a pas mal de limite.
Ont est dans la fin des années 20, quand le muet s'éteint petit à petit pour laissé place au parlant, le problème est que c'est un film rendant hommage surtout au comédie américaine des années 50 ... et que finalement j'ai plus eu l'impression d'être devant un film appliqué, réalisé avec le parfait petit manuel du "comment faire un film muet" qu'à un exercice de style.
De plus, ont ne peux pas dire que se soit un film original. Pour aujourd'hui, oui, pour le public jeune, oui, pour le public qui ne s'intéresse que assez peu au cinéma, oui, mais le scénario ne tient ni plus ni moins qu'à un mixte entre "Chantons sous la pluie" et "Sunset Boulevard". De plus, je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'avoir en face de moi Jean Dujardin, il est trop dans la ressemblance d'autre, trop dans la démonstration et se force de ressemblé à Charles Chaplin ou Gene Kelly.
Bref, ceci dit, "The Artist" a aussi de très bonne chose, à commencé part l'excellente Bérénice Bejo, qui illumine le film part sa présence, c'est simple, une scène sans elle est une scène souvent fade, elle éclaircit et embelli vraiment chaque scène. Puis c'est aussi assez drôle part moment, sans oublié que sa se regarde avec un petit plaisir, mais qui malheureusement manque quand même pas mal de personnalité. En tout cas, "The Artist" donnera surement pas mal de vocation et d'espoir.
En somme, Michel Hazanavicius a réussit son paris, et l'accueil du film au Etat-Unis n'est pas surprenant, mais un brin trop surrévalué à mon gout, bien qu'il faut défendre ce genre de projet. Sa reste une oeuvre assez intéressant dans son ensemble, qui sera certainement un point d'encrage pendant longtemps pour beaucoup de monde.