"The Big Lebowski" c'est tout d'abord une histoire complètement loufoque et originale à la fois. Jeffrey Lebowski, alias The Dude (Jeff Brudges), est un looser, adhérent au PME (Parti du Moindre Effort), qui ne quitte que très rarement son peignoir et ses sandalettes (ignobles soit dit en passant), un péquenaud serait plus juste, adepte du "White Russian" et de l'économie de joint qu'il fume jusqu'au bout avec une pince... Le ton est donné dès le début lorsque celui-ci paye une brique de lait avec son chéquier. Dès ce moment-là un sourire apparut à mes lèvres et ne me quitta qu'à la fin du film.
La vie de His Dudeness est chamboulée lorsque des hommes de main entrent par effraction dans son petit logement à Los Angeles, le passent à tabac et lui demandent l'argent que sa femme a emprunté. Or le Dude n'est pas marié et les hommes de main se sont trompés de cible : le "vrai" Mr Lebowski est millionnaire !
S'ensuit péripéties et aventures, prises d'otages, vandalisme que vivent aussi les deux compères du Dude, également coéquipiers de bowling dans la ligue de Californie du sud, Walter Schobak (John Goodman), un ancien de la guerre du Vietnam, converti de force au judaïsme par son ex-femme, ayant des méthodes et une façon de raisonner peu orthodoxes, qui s'emporte pour un rien et victimise Donny, le naïf de la bande (Steve Buscemi), avec ses mythiques "Shut The Fuck Up Donny !".
Je pense que la force de ce film réside dans la puissance des esprits des différents personnages avec des personnalités très différentes. Le Dude malgré son attitude de péquenaud flemmard défoncé reste culte, Walter et ses "fucks" aussi, et Donny qui est toujours à côté de la plaque avec ses questions, ce qui énerve Walt, à notre plus grand bonheur. Les dialogues sont justes exceptionnels
Comme acteurs ayant des rôles secondaires, je tiens tout de même à souligner la performance de Philip Seymour Hoffman, dans le rôle du majordome du "vrai" The Big Lebowski ! Ainsi que Julianne Moore qui incarne la fille du vrai Lebowski, Maud Lebowski.
Côté photographie, inutile de commenter le travail excellent des frères Coen, qui complète parfaitement le scénario de cette oeuvre.
Sans doute ma comédie américaine préférée.


Voilà ce fut ma première critique, je demande la clémence. :D

StanPerrin
9
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le 29 août 2015

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Stan Perrin

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