Stress et paillettes...

Après m'être récemment fait (ou refait) la filmographie de Sofia Coppola, il était temps pour moi d'enfin m'intéresser à son avant-dernier film (puisqu'un nouveau est paru cette année) auréolé de la présence d'Emma Watson et au pitch potentiellement amusant.

Reine de l'ennui, Mrs. Coppola décide cette fois-ci d'adapter ce thème au film lui-même tant ce dernier ne présente aucun intérêt et sonne comme une coquille vide, à l'image des stars cambriolées dans cette histoire tirée de faits réels. Est-ce là l'intention ? Refléter l'inutilité profond d'un monde sans saveur par lequel des personnages non moins dénués de sens sont attirés ? Peut-être bien, mais à trop aller dans le meta on se perd dans un ennui sans nom, aucun enjeu ne nous touche vraiment et lorsque la fin arrive on ne peut que se demander ce qu'on fait là et, surtout, comment on a pu tenir jusqu'au bout.

L'ensemble fait au final mauvais documentaire avec reconstitution maladroite de faits rééls, peut-être volontaire donc mais cela ne prend pas et on se retrouve à mille lieues des forts intéressants Virgin Suicides ou Lost in Translation aux atmosphères bien plus prenantes.

Reste à espérer que Sofia Coppola puisse relever la tête, car la baisse de qualité constatée depuis Marie-Antoinette se confirme ici avec perte et fracas.