A défaut de proposer une oeuvre totalement novatrice, The cured renouvelle correctement le genre du film d’infectés. Et ce même s’il a un petit air de déjà vu dans le fond.
Pendant 6 ans, un virus à transformer l’humanité. Les infectés se comprtaient en effet comme des zombies, avides de chairs humaines. Heureusement, un reméde a été trouvé et 75% de la population infectés a pu être soigné. Le probléme, c’est qu’ils se souviennent de tout ce qu’ils ont fait durant leur période zombie, et que la réintégration dans la société ne sera pas facile…
Le film prend ainsi place en Irlande (ce qui, au vu de la tournure que prend le film, n’est pas anodin). Un des ex-infectés va alors tenté de reprendre une vie mais va faire face aux réticences d’une bonne partie de la population, effrayé par ce qu’il a été, mais aussi pleine de préjugé. Et en plus de cela, il doit composé avec sa propre culpabilité lié à ses souvenirs. Bien entendu, on ne peut s’empêcher de penser à l’excellente série In the flesh, qui partait d’un postulat assez similaire et mené peu à peu vers les mêmes conclusions. Deux projets qui en viennent donc à rappeler que l’intolérance méne directement à une montée en violence… puis à la fin.
Emmené par un duo d’acteurs convaincant, soutenu par Ellen Page dans un second rôle plutôt bien pensé, le film s’offre une outre une photo assez crue tout à fait en phase avec le film. Qui évite, lui, les débordements gore à outrance pour se concentrer sur son aspect social. Un choix ici clairement payant puisque l’oeuvre est des plus intéressantes malgré un petit ventre mou en milieu de film. Un excellent film malgré cela !