Je pense que j'ai un faible pour les films musicaux. Je crois que ça a commencé avec Sweeney Todd, de Burton. Je me disais que c'était pour son côté sombre, pour son final très noir, pour la performance de Depp. Mais je me suis retrouvé à acheter le cd, et à écouter plusieurs titres en boucle. Epiphany est d'ailleurs encore à ce jour l'un des morceaux que j'ai le plus écouté de ma vie, et My Friends n'est pas loin derrière... Mais voilà, le film était un tout, et je ne pensais pas que le fait qu'il soit musical n'y change foncièrement quoique ce soit.
J'ai plus tard découvert, un peu à contrecœur, West Side Story. J'ai trouvé la première scène ridicule. 2 heures plus tard, le film était dans mon Top 20. Mais West Side Story est un excellent film, tout comme Singing in the rain, il était donc logique que je les aime, chansons et danses ou pas. Pareil avec La La Land en 2017, qui est sans doutes mon préféré de l'année (désolé Blade Runner 2049). Musical ou pas, un bon film reste un bon film.
A contrario, je ne suis pas convaincu que Les Misérables, celui avec Crowe et Jackman, soit un chef d'oeuvre. Je l'ai pourtant beaucoup aimé. Chacun ses goûts on va dire. Je n'avais toujours pas fait le lien.


Ce n'est qu'en sortant de The Greatest Showman que je m'en suis réellement rendu compte. Je me fou complètement de la haute improbabilité d'une négociation chorégraphiée et chantée, du fait que des gens commencent à chanter au lieu de parler ou qu'un couple tape une danse dangereuse sur un toit devant leurs enfants. Grâce aux chansons, aux chorégraphies, aux artifices visuels, le film m'aura fait ressentir sans doutes 100 fois plus de choses que si il avait été traditionnel, et après le visionnage, j'avais la pêche, tout simplement. On en oublie le scénario bancal, le fait qu'en vrai, PT Barnum était sans doutes un enfoiré exploitant ses freaks et maltraitant ses animaux, ici, on voit juste Hugh Jackman tout sourire pendant près de deux heures, profitant de l'instant, s'amusant comme un gosse à chanter et danser. Et c'est communicatif.


Il y aura sûrement des exceptions, mais définitivement, je peux le dire, j'aime les films musicaux.

CinéPop
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Ces films que je n'aurai sans doutes jamais vus en salle si je ne bossais pas dans un ciné

Créée

le 23 janv. 2018

Critique lue 441 fois

6 j'aime

CinéPop

Écrit par

Critique lue 441 fois

6

D'autres avis sur The Greatest Showman

The Greatest Showman
Behind_the_Mask
8

Nom d'un p'tit Barnum !

Chers éclaireurs, Je vous aime bien, pas de doute là-dessus. Vos goûts proches des miens m'ont poussés à vous suivre, vos proses enflammées, vos mots, ceux qui traduisent votre passion semblable à la...

le 27 janv. 2018

74 j'aime

9

The Greatest Showman
Aurya
2

Et la supercherie continue

Et la plus aberrante supercherie voit son blason se redorer, lorsqu’en 2018 elle ne perd pas une ride et perdure en efficacité… The Greatest Showman n’est pas seulement un long métrage tape à l’œil...

le 11 févr. 2018

39 j'aime

11

The Greatest Showman
Tonto
6

Chaud business

Phineas T. Barnum (Hugh Jackman) est un grand rêveur. Provenant de nulle part, il n’a qu’une ambition dans la vie : faire rêver les autres. C’est ainsi qu’il décide d’ouvrir un musée de cire, secondé...

le 24 janv. 2018

36 j'aime

13

Du même critique

La Momie
CinéPop
4

Le Dark Universe, c'est mal parti

Sur le papier, ça pouvait le faire. Tom Cruise, Russel Crowe, des seconds rôles de qualité, une envie de relancer un univers étendu vieux de près d'un siècle peuplé de monstres cultes comme Dracula,...

le 8 juin 2017

13 j'aime

2

Taxi Driver
CinéPop
10

God's Lonely Man

Taxi Driver est l'un de ces film qu'il est bon de revoir encore et encore, tant il fourmille de détails, de nuances et de niveaux de lectures. Ce qui est intéressant, lorsque l'on revoit Taxi Driver,...

le 7 janv. 2017

11 j'aime

Edward aux mains d'argent
CinéPop
10

Le Roi des Neiges

Au dehors tombent les premières neiges de l'année et soudain une envie me prend, celle de me replonger dans l'univers étrange du conte Burtonnien par excellence, à une époque où son génie...

le 13 janv. 2017

10 j'aime

6