The Homesman par Robimo21

Tommy Lee Jones revient, après Trois Enterrements, au festival de Cannes en tant que réalisateur pour présenter The Homesman que l’on peut facilement qualifier de western féministe.
Pourtant, au premier abord, ce film peut paraitre étrange et déstabilisant pour des raisons difficiles à déterminer. The Homesman marque une rupture avec ses prédécesseurs puisqu’ici ce sont véritablement les femmes qui portent le film. Dès la première scène, la femme prend la place de l’homme au champs. En effet, ce sont elles qui vont faire avancer ce road-movie du 19e siècle. Tommy Lee Jones est tout simplement le compagnon qui suit les ordres sans se plaindre. Cette inversion des rôles et les réactions des diverses populations rencontrées montrent bien les moeurs sur la condition féminine de l’époque. Et The Homesman leur rend un très bel hommage alors qu’elles étaient prises pour des objets et qu’elles étaient la proie idéale de tous les prédateurs dans l’Amérique que Tommy Lee Jones choisit de montrer. Certaines en viennent à perdre la raison comme ces trois femmes qui constituent la cargaison de ce long périple s’étalant sur un bon mois et demi. Celui-ci s’apparente d’ailleurs plus à un chemin de croix censé ramener trois âmes perdues au Paradis ...
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