Mike Carey écrit l'adaptation de son roman qu'il confie à Colm McCarthy. Un petit goût de The Last of us ? oui. C'est mal ? Pas vraiment !
Mélanie est une jeune fille. On la découvre dans une espéce de chaise roulant, mais harnaché et retenue, comme d'autres enfants. Rapidement, on découvre qu'elle fait partie d'un groupe d'enfant infecté par un virus fongique et qu'elle semble être la seule à pouvoir sauver l'humanité d'une infection...
Ainsi, l'ambiance est rapidement posé. Une fois cette introduction passé, on sort du bunker pour découvrir un monde que les gamers n'auront pas de mal à reconnaître : les décors ressemblent à s'y méprendre à ceux de The Last of us ! Le réalisateur assure ne pas avoir connu le jeu avant qu'on lui en parle suite aux premiéres diffusions du film. Donnons lui le bénéfice du doute mais ce monde post-apocalyptique dans lequel la nature a repris une petite partie de ses droit alors que des "Voraces" vaguement végétaux et aveugle obligent à se déplacer en discrétion, ça rappelle forcément des souvenirs.
Mais du coup, ça en ferait une excellente adaptation tant le film sait ne pas abuser d'effets de flippe pour créer des personnages et une ambiance. On s'attache vite à Mélanie même si elle reste dangereuse du fait de sa nature. Et le casting composé d'acteurs de renoms (pas habituel dans le genre, si on excepte le médiocre World War Z) aide également à se plonger dans ce monde, à ressentir de vrais frissons, et à espérer le meilleur pour ceux que l'on suit. Une vraie bonne surprise de cette année !