The Mangler 2
2.9
The Mangler 2

Film DTV (direct-to-video) de Michael Hamilton-Wright (2002)

Gros gros fou rire devant ce nanar qui semble vouloir synthétiser à lui tout seul les 90's.


Joe, fille à papa, hackeuse et fan de Marilyn Manson (elle a la panoplie intégrale), est punie. Elle doit aller dans un nouveau lycée. Un lycée que le directeur a décidé de transformer en prison sécurisée avec plein de webcams qui filment en vert et un super ordinateur portable qui gère tout. Cet abus de vidéosurv... pardon, vidéoprotection pourrait en énerver plus d'un. Mais non. Non, ce qui fait vraiment chier, c'est que cet ordure compte annuler le bal de fin d'année.
C'en est trop, Joe en a marre de la vie : elle décide donc de se connecter sur hackingmail.com, d'aller voir dans la FAQ Mangler et de télécharger la version 2.0 qui va, dixit le visage 3D de l'interface, tout détruire et même s'en prendre à ses amis et à sa famille (des heures et des heures de cruauté). C'est la merde, le Mangler s'empare de l'ordinateur central, rigole en mettant des têtes de mort partout, et massacre un à un les quelques acteurs qui trainent encore là.


Au programme : musiques rock et technotrance aussi 90's que les looks des lycéens, réflexions informatico-mathématiques ringardes au possible composées de lieux communs et de non-sens (avec bidouillage de tout PC à portée de clic sur fond de jardon pseudo-technique), aberrations informatiques (la moindre manip de ligne de code s'accompagne d'une chouette animation à l'écran), des effets de réalisation ridicules (les transitions floutées type jump cut alors qu'il ne se passe rien d'autres qu'un des héros mettant son manteau ou qu'une nana qui marche), une foule de détails nanars (pourquoi y'a-t-il des lumières vertes ou roses dans les placards ?), une fin qui n'arrive pas à finir (catégorie ça fait déjà 3 fois que le film aurait pu s'arrêter là, mais non, hop, rebondissement) en plus d'être complétement débile, un Mangler surpuissant (il peut agir physiquement avec des câbles sans trop de logique possible), des histoires d'amour aussi gniangniantes qu'incongrues entre les ados (Beverly Hills FTW), de l'humour daté ("vous êtes le maillon faible"), une blonde à gros seins qui semble vivre en bikini, et j'en oublie de belles.


Vous l'aurez compris, de la joie et de la bonne humeur avec un film ringard et fauché au possible, digne représentant d'une vision archinanarde de l'informatique et d'internet. Merci les années 90.

Créée

le 28 août 2019

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