8
Doggy style
Au début, on lit "Australie. Cinq ans après la chute", et on n’en saura guère plus. Une bombe, un virus, une épidémie ? Une guerre peut-être ? Seule certitude : l’humanité est revenue au basique, au...
Par
le 11 juin 2014
51 j'aime
5
The cRocver
Âpre. C'est le premier mot qui me vient après visionnage. Ocre me vient à l'instant, avec un léger gout de poussière dans la bouche.
C'est l'histoire d'un homme qui aime son chien plus que ses congénères. Alors il flingue. A tout va. Dans chaque plan on sent une rage latente, une éternelle couleur jaune déclinée sous toutes ses nuances. Jusqu'au rouge. Parfois il s'interroge, il pleure, peut-être des lambeaux de son ancienne humanité. Car dans ce monde, il n'y a que ça, des lambeaux.
L'homme rencontre un autre homme. Simplet. Fidèle. Comme un bon chien. Il l'adopte et lui montre comment tuer son ancien maître qui l'a abandonné. Il a le regard franc, Ray, celui du Labrador. Il est un peu fou-fou mais affectueux.
Ici, il n'y a qu'une route, qu'un destin. L'homme le sait car il connait la fin. C'est toujours la même.
Il y a tant de désespoir au mètre carré que même les vivants semblent mort. L'homme croise des ombres, partout. Il y a bien une femme, la seule, en couleur, vivante, comme si elle appartenait à une autre espèce. Un petit tour et puis s'en va.
Au final. Il vaut mieux compter sur un chien mort que sur un troupeau d'humains.
C'est l'histoire d'un homme qui aime son chien plus que ses congénères. Alors il flingue. A tout va. Dans chaque plan on sent une rage latente, une éternelle couleur jaune déclinée sous toutes ses nuances. Jusqu'au rouge. Parfois il s'interroge, il pleure, peut-être des lambeaux de son ancienne humanité. Car dans ce monde, il n'y a que ça, des lambeaux.
L'homme rencontre un autre homme. Simplet. Fidèle. Comme un bon chien. Il l'adopte et lui montre comment tuer son ancien maître qui l'a abandonné. Il a le regard franc, Ray, celui du Labrador. Il est un peu fou-fou mais affectueux.
Ici, il n'y a qu'une route, qu'un destin. L'homme le sait car il connait la fin. C'est toujours la même.
Il y a tant de désespoir au mètre carré que même les vivants semblent mort. L'homme croise des ombres, partout. Il y a bien une femme, la seule, en couleur, vivante, comme si elle appartenait à une autre espèce. Un petit tour et puis s'en va.
Au final. Il vaut mieux compter sur un chien mort que sur un troupeau d'humains.
6
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes (re)visionnages de l'année 2014
Créée
le 30 déc. 2014
Critique lue 290 fois
7 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur The Rover
8
Animal Kingdom
Dès les premiers instants, une voiture perd le contrôle pour s’échouer après un accident à vive allure. Un monde en chute libre. Après un séduisant Animal Kingdom, David Michod récidive avec son...
Par
le 19 mai 2016
31 j'aime
4
7
The Rover, où quand un mec veut à tout prix retrouver sa caisse.
C'est un peu simpliste, mais moi quand un mec filme l'Australie, et la filme bien, il a déjà fait la moitié du boulot. C'est d'une banalité affligeante mais ce pays m'attire. Ses paysages dont on se...
Par
le 23 juin 2014
28 j'aime
5
Du même critique
9
Le 24ème hordier
# Ajen, lectrice Jusqu'au bout. Je n'ai guère de souvenirs de ma rencontre avec la 34ème horde. Tout était dévasté. Ou en passe de l'être. Oroshi m'expliqua par la suite que nous avions survécu au...
le 16 mai 2017
108 j'aime
13
4
Les sous-doués passent l’Everest
Everest, le dernier film de Baltasar Kormakur, nous propose une adaptation du récit de John Krakaueur, Tragédie à l’Everest. Basé sur la catastrophique expédition de 1996 qui coûta la vie à 8...
le 14 janv. 2016
72 j'aime
10
8
La mort vous va si bien
What remains of Edith Finch se présente comme un simulateur de marche comme il en pleut ces dernières années sur nos machines de bourgeois. Développé par le studio Giant Sparrow, déjà à l’œuvre sur...
le 8 juin 2017
57 j'aime
3
