The signal : Nick, sa copine et son meilleur ami sont des pros du hacking. Ensemble, ils décident de suivre la provenance d'un signal envoyé par un hacker encore plus doué qu'eux. Ils se retrouvent alors dans une forêt isolée, puis, quelques instants plus tard, après avoir perdu connaissance, dans ce qui semble être un hôpital ou un laboratoire de tests...
Quelle surprise !
Au niveau réalisation, William Eubank utilise un style qu'on connait déjà, surtout utiliser sur des films plutôt dramatiques. Caméra à l'épaule, grain de photo assez gros... On a donc l'impression d'être en terrain connu pendant la première partie du film.
Ce qui est très malin, c'est que le scénario se dévoile par petites touches, et, si ce n'est pas absolument passionnant au départ, on a toujours envie de savoir où le réal veut nous emmener, et ce qui va arriver aux personnages. Ceux-ci sont d'ailleurs assez attachant pour qu'on s'inquiète de leur sort, et les 3 acteurs principaux sont très bon.
La tonalité du film change donc radicalement entre le début et la fin, mais la transition est tellement habile qu'on ne se rend pas tout de suite compte du grand écart réalisé.
C'est un film très malin et bien construit qui ne laisse pas indifférent. On aurait envie d'en voir une suite, d'en savoir plus, et en même temps, ça serait véritablement dommage (Cloverfield lane m'avait laissé le même sentiment).