Des escaliers, des mendiants, de l’art contemporain
Un carré, des singes, des appels à l’aide
"The square" film suédois, se questionnant sur l’Art, la censure, le comportement de l’individu en groupe et son rapport avec celui ci.
L’histoire est plus un point d’accroche qu’autre chose et est pas fofolle :
Quant Christian conservateur d’un musée d’art contemporain, bobo hipster ouvert, bien qu’il porte des lunettes en plastique rouge et roule en Tesla. Ce fait voler ces biens, il découvre alors qu’il a autant d’apriori sur les autres que Christian Clavier dans une comédie française. A cela s’ajoute moult problème notamment lié à la nouvelle œuvre d’art « The Square » un carré de 4x4 dans lequel tout le monde est libre et égaux en droit et devoir.
Je ne dirai pas que ce film est mauvais mais disons que le film n’a pas trouver avec moi des yeux attentifs.
Il est uuuuuuuuuuultra long (2h20), l’histoire n’aidant pas, une B.O pas frappante (même si il y a du Justice) . Il pourrait directement passer à l’oubliette. Néanmoins on pourrait souligner le travail de certains acteurs Claes Bang, Terry Notary (du lourd) et Elisabeth Moss passable, passant chercher son chèque. Une esthétique impeccable et propre très musée justement.
La scène du diner teasé dans les bandes annonces qui est le point le plus éclatant dans cette fadeur sans histoire. Elle mérite à elle seule d’être regardé même indépendamment du film puisque qu’elle n’a de conséquence sur le reste du film. Et même dans cette séquence, elle possède le défaut majeur du film avec des plans qui traine donnant une longueur au de la de l’effet malaise escompté. Ainsi le film aurait bien put être coupé de quelque passage long et d’autre inutile (au moins 30 min).
Les critiques sur les thèmes comme l’art sont aussi bien abordée par les personnages directement (la notion de concurrence sur un tel marché, mettre un objet dans un musée cela en fait-il une œuvre d’art ?, les textes alambiqués pour complexifier des propos simple) ou bien même montré directement.
Les comportements humains sont évidements au centre, comme le montre plusieurs scènes comme celle du dîner, on peut, peut-être y voir une critique de la « méthode suédoise » comme elle est dit dans le film, ce côté assez bien-pensant gentil avec autrui mais aussi l’égoïsme renferment l’Homme sur soi transformant un acte d’aide en un acte héroïque. (il y aussi la confiance en l'Autre bref encore plein de thème de philo pour le bac)
Une palme acquise sans saveur ni gloire.
Je pourrais vous le conseiller si vous n’avez pas peur de vous ennuyiez rapidement ou que les sujet mentionné vous passionne ou que vous avez comme projet de regardé la sélection Canne 2017 ou une rétrospective des palmes dorées.
A voir peut être en faisant autre chose genre le repassage ou la compta.
PS : visionnez la scène du diner quel que soit votre opinion sur le film