Deuil de briques
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Si l'on regarde The Wall comme un one shot sans référent, le film tient ses promesses : réalisation sobre et efficace, bonne utilisation du dispositif de huis clos en extérieur, interprétation convaincante du toujours excellent Aaron Taylor-Johnson ; ça fonctionne.
Par contre, si l'on se souvient qu'en 2003 Joel Schumacher sortait Phone Game, alors The Wall devient un remake non avoué : même dispositif (un type tenue en joue par un méchant qui l'empêche de bouger de sa zone d'inconfort), même action en quasi temps réel, même ambition du bad guy (qui n'en est pas à son coup d'essai) de pousser le héros ambigu à reconnaître ses fautes (morales chez Schumacher, plus politiques ici avec le sous-texte de charge anti Américaine), même fin...
Et le film devient dès lors moins intéressant, car toujours prévisible.
Créée
le 15 juin 2017
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