Deuil de briques
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The Wall est situé quelque part entre Stalingrad de Jean-Jacques Annaud, Full Metal Jacket de Kubrick et No Man's Land de Danis Tanovic. Deux soldats dont un invisible en train de discuter, ça peut vite devenir rébarbatif. Seulement, le film de Doug Liman ne ménage pas les rebondissements afin de tenir le spectateur éveillé. Qui aurait bien du mal à s'endormir de toute façon. Car ce sniper irakien, de par sa perversité, va se livrer à une véritable torture psychologique. Un peu comme un serpent qui va s'amuser avec sa proie pour mieux la dévorer ensuite.
Ce pauvre GI américain va énormément souffrir des aléas climatiques (vent, chaleur extrême), de la déshydratation, des blessures reçues au combat, de sa culpabilité. Et le spectateur, malmené, dans ce huis-clos à ciel ouvert espère que les gentils américains vont une nouvelle fois débarquer pour sauver tout le monde.
Perdu. Là, encore, le scénario machiavélique concocté par cet ennemi caché dans un tas d'ordures fait froid dans le dos. Et va clairement à contre-courant de 99% des productions hollywoodiennes. Même s'il n'y a pas de la part de Doug Liman une critique du gouvernement Bush de l'époque sur les vraies raisons de l'intervention en Irak, je salue cette audace. A voir à l'avenir si le conflit en Irak va engendrer d'autres films comme autrefois le bourbier au Vietnam.
Créée
le 5 mars 2018
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