Ou va donc Ducourneau avec son film ? Je me le demande encore, alors que son nouveau film "coup de poing" ne m'aura offert que dégoût et ennui profond sur fond d'allégorie christique, vierge-mariesque et j'en passe.
Cherchant au travers de ce récit où le néant côtoie le surréaliste, une sorte de réponse à mes questions, une logique, un sens à tout ce qui défile devant moi, je finis par lâcher prise, oscillant entre moment oppressifs et vaines tentatives de me raccrocher à l'histoire. Si les visuels sont sublimes, si Vincent Lindon est persuasif et Agathe Rousselle encore plus, et même si cela fait figure d'OVNI dans le paysage cinématographique français, ça n'aura pas été, à mon sens, suffisant pour apprécier mon visionnage de Titane. Et pourtant, j'aime le contemplatif, j'aime les récits trippants, j'aime l'originalité, mais ici, le film active mes réflexes répulsifs, comme s'il m'obligeait à ne pas l'aimer.
Comme si une plaque de titane était logée dans mon cerveau, le film agit comme un intrus dans mon esprit.