Bah oui, pour baysay. Car je ne bayse pas, je ne fais que me masturber, et à 43 ans c'est vraiment triste. Mis à part ces considérations bassement sexuelles, auxquelles je n'adhère pas totalement dans le film, probablement à tort, peut-être à cause d'une inhibition chrétienne bien pensante (alors que dans la vraie vie je fais bien pire), le scénario est totalement disjoncté à l'image de la gamine, qui le dirige totalement. Le personnage de Lindon est bien hard lui aussi, mais on le comprends, ça doit rendre fou de ne pas pouvoir faire son deuil, bien que je ne sache pas ce qu'est un deuil... La psycho de service donne le ton dès le début : on a envie de la broyer, mais le silence du père, sans doute un silence de résignation, ne fait rien pour arranger les choses, jusqu'à l'explosion en pleine conduite automobile. Cela dit, des enfants psycho comme ça, j'en connais dans ma vie au moins deux... donc la liaison avec le futur de la gamine, la suite du film, n'est pas forcément évidente pour moi. A moins que ça soit juste à cause de son accident qu'elle est comme ça ? Si je voulais donner un sens, je dirais que ce film porte sur l'éducation des mômes, et en analysant un peu, car c'est pas aussi simple : leur donner de l'amour. Mais voilà, dans cette hypothèse, je pense qu'il y a d'autres moyens de le dire, même si ça ferait moins de buzz. Mais j'ai, là tout de suite, envie de revoir la scène de la voiture qui fornique, je sais pas pourquoi... Mais pas de branlette ce soir, à moins que...