Tout d'abord Vive Jean-Pascal Zadi...
Jean-Pascal Zadi débarque en ce moment sur le grand écran avec un film qui n'en est pas vraiment un. Peu importe. Jean-Pascal Zadi n'a pas pu se passer du cinéma parce que les six lettres de ce mot sont depuis sa naissance dans son ADN. Dans sa cité on a dû lui dire des dizaines de milliers de fois (Ça s'appelle des millions) Zadi, toi tu devrais faire des films. Zadi a des modèles qui sont presque tous américains. Richard Pryor, Eddy Murphy période années 80-90, Bill Cosby... qui on donné naissance à des Dave Chappelle, Chris Tucker ou Chris Rock. Il y a du Delirious dans Tout simplement noir. Espérons seulement pour lui que sa soudaine popularité grâce à cette comédie sociale et absurde donne à
l’artiste lucide qui sommeille en lui l’envie de se diversifier en véritable homme orchestre et de devenir vraiment comédiens et surtout pas humoriste.
Il faut reconnaître que Jean-Pascal Zadi a cette capacité contrairement à Omar Sy (qui sombre aujourd’hui dans une ringardise dont il demeure le seul responsable) à aborder des sujets tabous, il doit transformer l’essai. Trouver sa voie dans le cinéma.
Le film quand à lui est assez inégal, car un film c'est d'abord une bonne histoire et surtout pas un concept. Le principe d'inviter dans les plans, Eboué, Hanouna et toute sa bande pour que le film se fasse est d'un opportunisme presque vulgaire et c'est dommage pour parler d'un tel sujet. C'est l'erreur que Benoît Poelvoorde, Rémy Belvaux et André Bonzel avec "C'est arrivé près de chez vous" n'avait pas commise. Tout simplement noir est une pâle copie de ce prédécesseur. C'est du patchworkisme d'enarco-producteurs qui ne pensent que produit et futures ventes de DVD.
Les deux auteurs Jean-Pascal Zadi et John Wax sont pris dans le système...