Parents are fucked up

J'ai hésité à revoir ce film puis je me suis dis pourquoi pas.

L'intrigue m'a séduit à nouveau. Bon, il manque clairement un objectif principal (les 40 dernières minutes passent moins bien, il y a une baisse de rythme), mais les scènes et l'évolution des personnages est intéressantes. Ce qui est bien aussi c'est que la relation gay est traitée comme si de rien n'était, ce qui me semble être la meilleure façon d'aborder ce thème. Les personnages sont un peu durs aussi envers le 'donneur de sperme', ça paraît un peu cruel mais ce n'est pas inintéressant ; ce qui est bien c'est qu'on comprend les deux points de vue.

La mise en scène est agréable: la caméra est là où il faut, le découpage fonctionne bien, le montage est rythmé. Les décors sont chouettes, les acteurs s'y sentent bien et sont aussi bien dirigés ; on sent également une bonne alchimie entre tout le monde. Les scènes de sexe sont marrantes.

Bref, ça se regarde plutôt bien.

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Ancienne critique : 7/10
Un ptit bol d'air frais, mmmMMmm

Ce film n'est pas exceptionnel, mais il s'avère être un bon bol d'air frais. On pourrait dire qu'il s'agit juste d'une comédie sentimentale à peine bousculée (le couple étant deux lesbiennes), mais le scénariste exploite à merveille les situations et délivre des résolutions plutôt originales.

Le seul temps mort arrive au 3/4 du film où plus rien grand chose ne se passe, un peu comme dans "Vertigo" de Hitchcock. Le passage aurait gagné à être raccourci.

Les acteurs sont très bons (on retrouve Julian Moore une fois de plus dans un rôle sexuel, je me demande si ça lui arrive de ne pas montrer ses seins à l'écran?), l'humour fonctionne et est inattendu, Mark Ruffalo incarne un mec ultra top cool qu'on envie.

Bref, en cette période de remake, de suite, de modes (vampire et extra-terrestre), ce petit film inspire, même s'il ne fait pas la révolution cinématographique.