Critique N°290 : Le début du Pixarverse.

• Lors d'une opération vide-grenier, Woody sauve la vie du pingouin Siffli, mais se retrouve lui-même dérobé par Al, un collectionneur. Séquestré dans son bureau, Woody découvre qu'il était en effet une star du jouet dans les années 50, et retrouve ses partenaires de l'époque, la cow-girl Jessie, le prospecteur Papi Pépite et le cheval PilePoil. Leur sort est désormais scellé par Al, qui est décidé à les vendre à prix d'or à un musée japonais !
  Buzz forme une équipe pour sauver son meilleur ami des griffes d'Al.

Qu'est-ce qu'on fait quand ton premier film (même le premier film) intégralement en image de synthèse explose tout sur son passage et relance ton entreprise au delà du raisonnable ?
On lance une suite, voilà ce qu'est Toy Story 2, la suite d'une réussite, qui va vouloir aller encore plus loin, avec encore plus de jeux de mots, plus de références (l'adaptation française réussit parfaitement son tir) et encore plus de jouets.

Beaucoup moins géométrique et plus travaillé que son prédécesseur, avec des humains encore plus réussit, Toy Story 2 se permet même le rajout de plusieurs personnages.
Ils n'en sont qu'à leur troisième film, mais Pixar s'impose déjà dans la cour des grands, installant ce que nous appellerons des années plus tard le Pixarverse (déjà dans le premier avec Dinoco, ici avec l'arbre et des jouets de 1001 Pattes).
Tout en instaurant un univers dans le monde de Woody, et oui, car celui-ci se trouve n'être qu'un produit dérivé rare d'une vieille série.

Si dans le premier opus Woody avait peur de l'abandon, ici cela s'étendra à ses nouveaux amis qui ont déjà subit ce sort auparavant. Et cela s'étendra dans l'opus d'après d'une façon qui nous aura tous marqué.
Ce qui marquera aussi c'est le jusqu'au boutiste des vannes utilisées par l'équipe sur ce film. Le second Buzz complétement obsédé par sa mission qui rappelle le Buzz du premier.
C'est d'ailleurs quelque chose qui m'a fait tilter déjà dans le premier opus ; si dans sa tête Buzz n'est pas un jouet, pourquoi s'immobilise t-il devant Andy dans le premier opus ou dans le magasin de jouet.

Rajouter un petit kidnapping à l'histoire permet de mettre l'héroïsme sur Buzz et de mettre temporairement Woody de côté.
Buzz aussi aura un pseudo background, qui sera mis en place via un jeu vidéo mais qui permet d'étendre l'univers autour de son personnage (s'en suivra d'ailleurs une série animé et un court métrage).
C'est un mélange de tout ça qui me fait adorer ce film. Il n'y a aucun défaut dans ce film.

D'ailleurs le petit bêtisier durant le générique de fin : Gold !