Vers l'infini et... au revoir !

Ca y'est. C'est la fin.

On ne reverra plus nos amis les jouets. Toy Story se termine de la plus belle des manières avec des clins d'oeil en pagaille pour le cinéma, les fans des opus précédents mais surtout les adultes que nous sommes devenus.

Que ce soit l'intro directement issue de l'imagination d'Andy aux nuages que l'on retrouve à la toute fin (qui représentent sa tapisserie), on navigue sans cesse entre l'aventure et la nostalgie qui nous frappe d'avance, la peur inéluctable de savoir que la fin approche.

J'ai trouvé le film un peu trop noir par moment pour les enfants (notamment certaines scènes et même certains personnages comme la poupée, le clown, etc.) mais ces passages sont vite effacés par quelques moments de franche rigolade (Barbie & Ken, Buzz en mode "demo", etc.).

Comme on commence à s'y habituer avec les Pixar, les messages et morales transmis par Toy Story 3 sont lisibles sur plusieurs niveaux et l'abandon des jouets en parallèle de l'entrée d'Andy à l'université matérialise avec brio toutes les situations confortables dans lesquels nous avons vécu un jour, avant d'affronter le deuil du changement définitif.

Je n'ai pas pleuré (alors que la séquence d'intro de Là-Haut m'avait complètement anéanti) mais j'ai bien failli, à cause de ma mère qui a éclatée en sanglots lors de cette magnifique scène où la mère d'Andy découvre sa chambre vide et ne trouve plus ses mots, submergées par l'émotion, se rendant compte que son fils va bel et bien partir pour de bon.

Bref, vous l'avez compris, allez voir Toy Story 3...