Waste Side Story
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(Vu au ciné avec ma fille) Après 3 épisodes puissants (en particulier le 2 et le 3), la franchise Toy Story allait-elle succomber elle aussi à la malédiction des suites (Disney-)Pixar médiocres? C'était (il faut se l'avouer) le principal enjeu d'un film qu'aucun motif (esthétique) ne semblait vraiment justifier après une conclusion de l'opus 3 particulièrement satisfaisante.
La mise en place est d'ailleurs logiquement assez laborieuse et s'appuie sur une très grosse coïncidence (invraisemblance) sortie du chapeau des scénaristes:
Woody retombe "par le plus grand des hasards", et au meilleur moment au vu de sa dynamique émotionnelle, sur son ancienne amoureuse la bergère, personnage initialement assez fade qui avait été assez violemment bouté hors du casting dès le 2e épisode!
Une fois cela avalé, il faut avouer que le tout débouche tout de même sur une véritable dynamique dans une 2e partie beaucoup plus emballante, grâce à des choix narratifs radicaux et somme toute judicieux:
complète mise à l'écart de la relation Buzz-Woody (le 1er devenant peu ou prou un simple personnage secondaire - d'ailleurs assez mal écrit dans cet opus...), réintégration d'une bergère à la personnalité séduisante, boostée aux amphétamines par les scénaristes (!!!), une décision finale cohérente et aux conséquences a priori irréversibles (mais bon, qui sait ce qu'ils seraient capables de nous pondre pour faire un 5?).
Mais si le résultat est donc bien emballé et divertissant (et même émouvant par passages), le spectateur ne se départira jamais tout du long d'une forte sensation de déjà vu...On ne ressortira pas de la salle de ciné en étant persuadé que ce 4e épisode était vraiment nécessaire (voire même souhaitable).
Mais bon, ma fille a vraiment eu l'air d'apprécier.
La blague du jouet qui veut absolument envoyer le papa en prison a été particulièrement efficace sur elle! Je ne sais pas comment je dois le prendre. lol
Et niveau technique, il faut bien dire que c'est absolument nickel! (avec même une vraie sensation de décalage entre la magnificence de l'animation et du rendu, et l'ambition somme toute limitée au niveau narratif).
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Créée
le 30 juin 2019
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