Un commissaire priseur organise le vol d'un tableau de Goya lors d'une vente aux enchères, afin de rembourser des dettes contractées au jeu. Il va être frappé par erreur par le chef des voleurs, incarné par Vincent Cassel, et perdre partiellement la mémoire, oubliant de même où se trouve le tableau.
Afin de lui faire revenir ses souvenirs, Cassel va faire appel à une psy, incarnée par Rosario Dawson.
La première demi-heure du film, la préparation du vol, est vraiment réussie, grâce à la réalisation toujours aussi énergique de Danny Boyle, mais peut-être un peu trop clippée, et avec des filtres parfois disgracieux à l'image. Cette énergie, on la retrouve aussi dans son trio d'acteurs, James McAvoy en tête, dont les souvenirs vont se matérialiser à l'écran sous forme de flash-backs ou de flash-forwards, ou alors, à la Rashomon, d'un angle de vue qui va apporter une solution différente à l'intrigue. Par contre, Vincent Cassel pourrait être utilisé pour autre chose que de jouer les méchants dès qu'il tourne à l'international, car on dirait qu'il incarne toujours ce même type de rôle.
Quant à Rosario Dawson, dont sa scène de nudité intégrale a fait les gorges chaudes de l'Internet moderne (alors qu'elle se justifie par rapport à James McAvoy), je la trouve pas mal, car elle a un rôle plus complexe qu'être simplement une psychologue qui veut faire ressortir la vérité, au demeurant assez simple à comprendre.
C'est un peu ce que je reproche à Trance, à savoir faire des pelotes de laine d'une histoire de vol de tableau, en jouant sur la psyché d'une seule personne. Mais malgré ça, j'ai passé un bon moment, et quand on sait que le film suivant de Danny Boyle est le formidable Steve Jobs, je le pardonne.