Nixon.

Discuter Michael Bay, c'est un peu comme tendre le bâton pour se faire battre auprès d'une armée de haters. Depuis ces débuts, on reproche tout et n'importe au bonhomme sans jamais chercher à comprendre pourquoi il marche aussi bien.
Eh bien messieurs dames, c'est parce qu'il a du talent ! Non, bien sûr pas le talent des français à savoir vous faire rire avec une comédie aussi méchante que Le Diner de Cons ou à vous faire vieillir comme tous les films d'auteurs que l'on produit. Non, Bay a un incroyable talent pour nous distraire, nous faire passer un bon moment sans se poser de questions et à voir de grosses explosions, des belles bagnoles, des culs, du muscle et de la castagne. Bref, quand on connait la formule, qu'on l'accepte et qu'on est pas un hipster, on en a toujours pour son argent.

Mais c'est là qu'intervient le film que je ne saurai noter. Transformers 3. Le problème de ce film, c'est qu'il n'a aucun, mais genre pas la moindre trace de scénario... Durant la première partie du film, on voyage de pièce en pièce, de dialogue mou en dialogue mou et de fesses en fesses, comprenant à peine ce que le film tente de nous raconter... Bref, c'est nase.
Et c'est là qu'intervient la bagarre ! Et... okay, j'avoue ça pète la classe. On est toujours tentés de gueuler "Mais accroche toi là au lieu de courir !" etc... Mais bon, mine de rien, j'ai rarement vu quelque chose d'aussi épique que cette monumentale baston de fin de trilogie donc voila.

Plutôt que d'essayer de noter précisément le film, je lui met un 50/50 et basta.