Transformers 3 - La Face cachée de la Lune par Brice B

C'est vrai que là, comme ça, de but en blanc, je suis tenté de vous dire que les suites et moi nous n'avons jamais fait bon ménage. Souvent, "suite" rime avec "médiocrité artistique" et "rentabilité populaire", les deux ennemis du cinéma tel que Télérama l'aime.

Malgré tout, Transformers entre dans le carré VIP des suites que je regarde sans broncher, et je dois avouer que mes objectifs personnels lors d'une séance cinématographique sont assez basiques, et peuvent être assimilés à ceux d'un fan furieux de football un soir de match. Pousser des cris, me sentir vibrer, être dedans, et avoir l'impression d'avoir vécu quelque chose d'extraordinaire à chaque fois.

Transformers 3 fut pour moi un pur bonheur : ok, c'est toujours pareil, mais très sincèrement on s'en fout de l'histoire. Si on voulait de la crédibilité, on regarderait un documentaire sur France 5, pas un truc avec des robots venus de l'espace qui se travestissent en bagnoles.

Transformers 3, c'est un peu comme le bouquet final lors d'un feu d'artifice. C'était mon 14 juillet en avance, avec un bouquet final de deux heures trente. C'est magnifiquement fait, on oublie presque que l'essentiel du film est synthétisé sur ordinateur. J'ai pris mon pied !