un film pop-corn qui satisfera n'importe quel spectateur venu se vider l'esprit tout en s'abrutissan

Michael Bay continu de faire ce qu'il sait faire de mieux, à savoir des blockbusters écervelés aux effets pyrotechniques à faire pâlir n'importe quel épileptique. Un film d'action qui vous en met plein la vue durant près de 60 minutes (sur plus de 150 minutes, autant vous dire que l'on a largement le temps de s'ennuyer, de se retourner dans son fauteuil, de contempler sa montre, bref prenez votre mal en patience !). D'autant plus qu'une fois n'est pas coutume, si le film est impressionnant grâce à son avalanche d'SFX (le tout, agrémenté d'une 3D relief qui peut être efficace par moment), cela se fait au détriment du scénario et surtout des dialogues insipides (on atteint le summum de la connerie). C'est d'autant plus regrettable que les quinze premières minutes du film sont plutôt réussies, en effet les scénaristes sont parvenus à façonner à leur manière la "course à la Lune" qui opposait les russes et les américains dans les années 60, puisqu'il s'agit cette fois-ci d'un OVNI qui se serait crasher sur la Lune, cette découverte est alors le prétexte aux deux grandes puissances à vouloir y jeter un oeil. Après deux opus (2007 & 2009) qui rapportèrent plus de 1,5 milliard de dollars (alors que les budgets respectifs étaient de 150 & 200 millions de dollars), il est donc normal que la Columbia & Michael Bay persistent une troisième fois et comme on ne change pas une recette qui marche, on retrouve pour la énième fois la fameuse "guéguerre" entre les robots Autobots (les gentils) et les Decepticons (les méchants), ajoutez à cela, les mêmes acteurs Shia LaBeouf, John Turturro & Josh Duhamel ainsi que quelques nouvelles têtes avec Patrick Dempsey, Frances McDormand, John Malkovich, Ken Jeong & la ravissante Rosie Huntington-Whiteley (l'égérie de la célèbre marque de lingerie Victoria's Secret remplace Megan Fox, cette dernière ayant été virée par Steven Spielberg, le producteur, pour avoir comparé Michael Bay, le réalisateur, à Hitler).
Un divertissement dans la grande lignée de ce qu'à toujours su faire le réalisateur, dénué d'une quelconque saveur, un film pop-corn qui satisfera n'importe quel spectateur venu se vider l'esprit tout en s'abrutissant.