Transformers - L'âge d'extinction : Pourchassé par l'Homme et tenus pour responsable de la destruction de Chicago, les Autobots peinent à se cacher, et courent à leur perte. La brigade de recherche et de capture humaine est secrètement secondé par un Décepticon, et les dégâts sont nombreux dans le camp des sauveurs de l'humanité. C'est alors que Yeager, touche-à-tout-inventeur (raté) déniche un vieux camion déglingué, et entreprend de réparer ce qui s'avère être Optimus Prime.
BOURRIN !
Evidement, en allant voir un film de Michael Bay, il ne faut pas franchement s'attendre à de la poésie et de la délicatesse.
Exit donc la balade au bord de l'eau pour cueillir des pâquerettes, là on envoi du lourd et du furieux pendant 2h45 de décérébration intégrale, robotiquement et spectatoriquement parlant.
Il faut une certaine lucidité en entrant dans la salle, abandonnant tout espoir de scénario à la complexité passionnante, s'armant d'un courage héroïque en sachant que le seul mot de 4 syllabes que l'on entendra sera DE-CE-PTI-CON.
Et là, vous êtes prêt.
Oubliant donc mon cerveau à l'entrée de la salle, c'est avec un certain amusement que j'ai survécu à un blockbuster monstrueusement énorme.
On en prend plein la gueule, y'a pas d'autre mots.
N'étant pas submergé par la complexité des relations humaines développées, le film s'acharne à mettre en scène des combats entre robots et robots (parfois un petit pif-paf-pouf humain pour justifier le casting quand même), et arrive à bien remplir 2h45 malgré tout.
J'ai été agréablement surpris par l'aspect plutôt drôle du film, là où les autres pêchaient par leur niaiserie ambiante.
Le design des robots a également évolué, et m'a assez séduit - attention, ça reste des robots bien propre et trop brillants, et Del Toro restera à jamais une référence en la matière - mais là, quand même, l'originalité et le renouvellement de l'équipe d'Autobot (exit le rasta débilos du 3ème opus ! OUF !) sont les bienvenus.
Enfin, le renouvellement intégral du casting précédent est plutôt une bonne chose. Les personnages sont assez anecdotique et secondaire, mais plutôt sympa. Les mecs intéressés par les mini-shorts seront ravis des plans avec Nicola Peltz.
Il s'agit donc pour moi du meilleur opus, innovant (avec les robots dinos qu'on voit trop peu mais qui sont excellents), moins niais que les précédents, et assez drôle.