Transformers : L'Âge de Raison
C'est confirmé. Depuis Pain & Gain, Michael Bay est fâché avec les Etats Unis. Fini les plans qui vous hurlent bien haut "America Fuck Yeah !" sur des gentils militaires icônisés qui sauvent le monde en n'écoutant que leur courage et leur détermination pour sauver le monde du méchant envahisseur de l'espace !
Non, là, pour cet épisode, on suit des personnages trahis par les USA, un Optimus déçu par tout le genre humain et qui jure de nous abandonner... Et j'aime bien. En plus de ça, Bay change l'équipe de héros : exit l'insupportable adolescent amoureux de Megan Fox et bonjour à Mark Walhberg qui, faut bien l'avouer, rafraîchit très agréablement la saga. Qu'il est bon de voir dans un Transformers un humain qui fait autre chose que fuir en criant tout ce qu'il peut devant des fonds verts explosifs. Nôtre héros, pour le coup n'hésite pas à prendre les armes, se mettre en danger et affronter lui même la menace sans toujours se cacher derrière tonton camion. Alors certes, c'est peut-être moins réaliste et vous direz que face à un ennemi de cette taille il vaut mieux courir mais voilà, c'est un film d'action, rien d'autre...
... Et le meilleur film d'action qu'il m'ait été donné de voir jusque là. Tout qui pète, des personnages attachants et charismatiques, un scénario un peu plus poussé et un Michael Bay qui s'est reconverti dans la provocation sans vulgarité. C'est, certes, très proche de tous les blockbusters du monde, mais il y a cette patte, cette mise en scène et le traditionnel épique de la saga Transformers qui m'ont fait frissonné d'extase.
Une perle d'action.