Qu'est-il encore nécessaire d'écrire sur ce film ou sur son réalisateur ? Véritable personnification du Blockbuster Hoolywoodien, Monsieur Bay se complaît dans un cinéma qui joue aux explosifs pour faire mine de se donner un rythme et il aime ça, autant qu'il en est aimé de tout évidence puisqu'il continue de tourner et donc de vendre. C'est que la production décervelée ça divertit malgré tout et ça fait parfois du bien quand on veut se laisser aller à régresser et à s'en prendre dans les mirettes. Et au vue des prévisions transformers (on part sur une nouvelle trilogie si j'ai bien compris ?) il y en a de la demande pour ça.
Rien de nouveau donc avec ce 4e épisode du film sur les jouets de la marque Hasbro, qui récolte les mêmes critiques que ses prédécesseurs et certainement que ses successeurs à venir. Quand on va voir du Micheal Bay on sait où on met les pieds (dans la merde, mais si on y met le pied gauche il paraît que ça porte bonheur ?)
Pour autant si je savais bien où je mettais les miens, donc, je me suis quand même laissé surprendre par le produit. Pas en bien, malheureusement.
Aussi au delà des critiques habituelles, que l'on peut lire partout, j'ajouterai simplement que cet opus m'aura semblé incroyablement vide. Je me suis fait chier au point de mettre le film en avance rapide. C'est que la narration évolue déjà en prenant tout son temps sur quelques scènes ici et là mais aussi que le réalisateur semble avoir cru bon de combler le vide entre les dites scènes par quantité de passages sans inintérêt à filmer ses véhicules sur de belles et longues grandes routes... ou des paysages... Pas très choquant dans un transformers et pourtant (ce n'est peut-être que moi) je ne peux pas me défaire de l'impression que c'était ici bine plus exagéré qu'ailleurs.
Cet opus aura eu pour moi un coté plus assumé pour les enfants, aussi. Cet autobot samuraï par exemple ? (et les dinosaures)