Sentiments bizarres et contrastés après ce film.
Une ambiance, c'est sûr.
Du plaisir, moins sûr.
J'aime bien Matthieu Amalric, il y a en lui un regard et un phrasé qui n'appartiennent qu'à lui, et à lui seul. Faire parler le jeune Paul de la même manière que Paul vieux, c'est non seulement chiant, mais ça sonne faux. Et assez vite, cela devient lassant. C'est comme un bouton sur un joli visage, au bout d'un moment, on ne voit plus que lui.
Les codes égrenés ça et là (je ne spoilerai pas, non je ne !) sont bien inutiles et finissent là aussi à devenir pesants.
Alors oui, le Paul Dédalus se construit son labyrinthe (blink blink, clin d'oeil) et y trouve son Minotaure mais bon... On est aussi embarqué dans cette histoire fumeuse à Minsk.. Pas compris le truc.
Trop touffu, trop dense, trop vide, trop codé, trop long. Je vais essayer l'instar d'un bon Bordeaux de laisser reposer un peu, mais j'ai des doutes.
A voir, à vos risques et périls.