On va pas se voiler la face, les années 80 et la série B sont plus que hype depuis quelques années, tellement en fait qu'on ne dit même plus "hype", mais "rad". Or, les phénomènes d'exploitation de cette mode sont souvent médiocres.
Là, avec Turbo Kid, les créateurs tapent très juste. L'image est très belle, l'histoire est post-apocalyptique à souhait, avec tous les codes du genre repris à la perfection, l'univers est complet et plein de détails, la musique est bonne, les effets spéciaux sont au top lorsqu'ils sont analogiques, et tout à fait corrects lorsqu'ils sont numériques, et j'ai un petit faible pour Michael Ironside, qui joue ici le méchant, qui s'appelle bien entendu "Zeus" et porte un masque métallique. En bref : c'est d'la balle.
Seul petit défaut pour moi : la direction d'acteurs n'était pas très à mon goût, mais je crois que c'est uniquement subjectif, car le jeu a l'air d'être tout à fait en accord avec la volonté des créateurs.
Sinon, pour synthétiser, je dirais qu'il s'agit là du film "Métal Hurlant" que nous méritions tous. Hé oui, rien moins que ça.
Attention toutefois, c'est très gore.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 29 oct. 2015
Critique lue 281 fois
D'autres avis sur Turbo Kid
A quoi faut il s'attendre quand des canadiens produisent un film avec des néo zélandais? Prenez un mixeur, mettez y une bonne dose de Mad Max fusionné avec un Iron Man en bicyclette, saupoudrez des...
le 5 sept. 2015
16 j'aime
4
C'est pénible de devoir défoncer un objet qui semble avoir été fait avec honnêteté et passion, malgré les contraintes du manque de moyens. Turbo Kid est une adaptation étendue d'un court métrage déjà...
le 2 oct. 2015
12 j'aime
15
Y’a des films comme ça, sans prévenir, sans penser à voir quelque chose de grandiose, ils nous explosent à la gueule par leur génie. On pensait passer le temps, se divertir, et ça aurait été en soi,...
Par
le 13 sept. 2015
11 j'aime
4
Du même critique
Dans le futur (2042), la révolution des mondes virtuels a eu lieu. 80% de la population mondiale ne vit plus que par procuration, en ligne. A néo-Paris, Nash, un héros générique sans personnalité,...
le 25 oct. 2016
7 j'aime
6
La meilleure reprise de "I Heard it through the grapevine". Ecouter ces filles chanter et faire de la musique, c'est un peu l'équivalent auditif de croquer directement dans un kiwi trop mûr en buvant...
le 2 sept. 2015
6 j'aime
3
A chier. Je déteste Lars Von Trier, et ce film-là était l'un des pires que j'ai vu de lui. Que j'ai vu tout court. Réalisé en suivant les règles imbéciles de son "dogma 95" (les tables de la loi de...
le 19 août 2015
6 j'aime
2
