Avant 1995, nous précise le texte final, la possibilité d'utilisation de l'arsenal nucléaire d'un sous-marin dépendait d'un ordre donné conjointement par le commandant et son second. Que se passe-t-il si un fait inattendu permet aux deux hommes d'avoir sur le sujet une opinion opposée sans que le code ne puisse réellement départager l'un de l'autre ?
Toute le sujet du film est là, pourquoi pas d'ailleurs, sauf que le scénario n'en fait au final pas grand-chose... D'un côté le héros père de famille, intellectuel, sportif, démocrate qui sort de Harvard, de l'autre le vieux de la vieille primitif qui n'est pas là pour réfléchir. En cause au milieu de ce conflit : un cauchemar nucléaire au niveau mondial.
Comme d'habitude, Denzel Washington en type sans faille est particulièrement insupportable, on a Gandolfini qui cachetonne, Hackman égal à lui-même et Viggo Mortensen se retrouve avec un des rôles les plus idiots que j'avais vu depuis longtemps... Comme son personnage, le scénario fait la girouette de mutinerie en mutinerie jusqu'à la conclusion finale particulièrement attendue, enfin, quand je dis attendue, je veux dire prévisible, hein ? N'allez pas confondre...
Du coup, on s'emmerde sévère, pas une once de tension comme dans un bon vieux film de sous-marin qui se respecte... Et puis, c'est très long aussi... Hans Zimmer nous sort un brouillon mal venu du thème principal du futur Pirates des caraïbes, Tony Scott penche la caméra et abuse du gros rouge qui tâche et Bruckeimer était encore avec Simpson...
Finalement, le mieux du film c'est Gene Hackman et son chien, c'est pas fin, mais ça donne un petit côté Buck Danny sympatoche au film... Parce que bon, pour le reste, vous pouvez revoir Ouragan sur le Caine à la place, c'est la même chose, c'est même un peu raté aussi, mais au moins, c'est un film.