Los Angeles est plutôt bien rendue par Mitchell, les collines de Hollywood sont plutôt spectaculaires et assez peu vues sous cet angle notamment. Joli rendu de l’atmosphère des films des années 50, avec ces musiques un peu grandiloquentes. Mais était-ce utile d’y ajouter ces extraits de « Comment épouser un millionnaire » ? Il y a trop de références dans ce film, il faut travailler aux Cahiers du Cinéma pour toutes les saisir : du coup s’installe petit a petit un sentiment d’exclusion.
La fable qui nous est contée est plutôt solide, des rebonds d’une scène a une autre densifient le scenario. Je reste quand même sur ma faim : cette scène autour de la pop culture est cousue de fil blanc, et le maquillage grossier ne permet pas de se projeter du tout.
Enfin reste Andrew Garfiled : c’est officiel, je n’aime pas cet acteur. Ces grimaces permanentes m’ont été insupportable et je n’ai pas cru que cette nonchalance dans le jeu était si jouée que cela.
Au final, en sortant de la, j’ai pensé aux fables que nous livrait Tim Burton avec Johnny Depp : c’était je crois l’ambition de Mitchell, il reste du travail…