Pendant 30 minutes, on se dit qu'on va voir un film absolument incroyable. Et malheureusement, le rythme tombe, le scénario commence à faire des fils un peu trop tortueux et l'ennui commence à nous gagner. David Robert Mitchell a beaucoup d'idées (et de bonnes idées) mais le problème est qu'il semble avoir décidé de toutes les mettre dans son film, sans faire de choix. De fait, on semble assister à un film proche de l'univers de David Lynch mais en version jeune chien fou. Un film patchwork dans lequel on semble trouvé beaucoup des inspirations du réalisateur sans pour autant se dire qu'il a affirmé son identité. Under the Silver Lake est à voir car il offre une certaine fraîcheur et même si il n'est pas parfait, il est très intéressant. Mention spéciale à Andrew Garfield qui porte le film de façon très talentueuse.