Film construit comme une boucle temporelle répétant le même scénario séducteur et vorace. Une omniprésence de silences interrompus par l’apprentissage du langage et des sentiments d’un corps cosmique coulé dans une peau élastique et diaphane. Fragmentation du verbe dans l’espace et le temps. Errance interstellaire d’un devenir femme qui intériorise les sentiments naissants ; genèse d’une humanité féminine prenant chair d’une matière noire aspirant les corps masculins jusqu’à la désintégration physique, hommes victimes et coupables de leur désir stéréotypé les conduisant à la mort dans une lente transe hypnotique s’écoulant dans des limbes oniriques jusqu’à la disparition de l’objet désiré. Corps intergalactique poreux pénétré par toutes les solitudes rencontrées et aspirées dans un fondu au noir cosmique.

Mary-A
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le 14 oct. 2020

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