Tout est juste : le jeu des acteurs (Isabelle Huppert, Marie Trintignant et mention spéciale pour François Cluzet), la beauté des décors qui, cela dit, romantise un tantinet la pauvreté (les couleurs majoritairement clairs desservent également l'aspect misérable de leur vie que le réalisateur veut montrer), l'absurdité que peut revêtir, parfois, la justice et toujours, la guerre (mais c'est très personnel).
Au-delà des aspects techniques, le film est à voir car il met en lumière une affaire judiciaire qui a réellement existé, il montre la tragédie des avortements avant la loi Veil et le thème, malgré sa gravité, est dépeint sans pathos.
L'avocate féministe Gisèle Halimi le recommandait !