Une étoile est née par shanghai

C'est le troisième de la série de 4 versions que je visionne.

Clairement c'est celui qui me plait le moins.
L'histoire derrière l'histoire est intéressante pourtant. Le film avait pour fonction de tenter de relancer la carrière de Judy Garland, sur le déclin, qui à l'instar de Norman Maine, tombait inexorablement dans l’alcoolisme. Mais cela ne fait pas tout.

Je ne suis pas client des comédies musicales, et cette version comporte, à mon goût, de trop nombreuses séquences chantées, dont l'interminable de 15 minutes... Parfois, dans les comédies musicales, certaines chansons deviennent cultes, ici, non. Il s'agit de textes plus ou moins chantés, et quand ils sont chantés, il sont plutôt hurlés. Une chanson doit émouvoir, pas être une exercice de respiration. Mais on est en 1954, et c'est la règle du genre à l'époque.

En outre, le remontage récent entrecoupé de Roman photo lorsque les rushs initiaux ont été détruits est assez pénible.

On notera au passage que certaines chansons tentent de raviver les souvenirs en reprenant des phrases musicales de 'Somewhere Over The Rainbow', âge d'or de Judy Garland dans le magicien d'Oz.

Le meilleur reste clairement pour moi la version de 1937. L'histoire est infiniment mieux structurée et je me suis fait happé par les acteurs, ce qui n'est vraiment pas le cas dans la version de 1954.

Il ne me reste plus que la version avec Barbra Streisand, et j'aurai fait le tour de cette série mythique.

En attendant, si vous ne l'avez pas vu, c'est un peu comme les classiques en littérature, il faut y passer, mais si vous le pouvez, ne ratez surtout pas le premier de 1937.