En cette période d’ouragans ultra destructeurs, d’inondations sévères et de feux dévastateur, les climato sceptiques ressemblent aux négationnistes…
Les prédictions scientifiques relayées par Al Gore dans son premier documentaire, il y a 10 ans de cela se sont réalisées beaucoup plus tôt que prévu.
C’est d’ailleurs le postulat de départ de son second documentaire qui propose de nous montrer les actions menées depuis par l’ex vice-président. Pour se faire, une équipe de cameramen a suivi continuellement Al Gore lors de ses déplacements dans le monde afin de nous livrer des actions qui ne sont presque jamais relayées par les médias.
Si l’idée est excellente, il faut bien convenir que le résultat visuel est pauvre et que la démarche de fond est quelque peu maladroite. Entre glorification de l’homme, sensibleries typiquement américaines et manque de faits précis et globaux, l’ensemble est loin d’être parfait.
Cela étant énoncé, reste que cette suite est nécessaire car comme l’indique très justement son titre, le temps est venu de passer à l’action.
Entre déceptions et progressions, Al Gore parcours le monde pour prêcher l’utilisation massive d’énergie renouvelable. C’est là le cœur de son action. Elle peut sembler limitée, mais elle s’avère indispensable. Disons qu’il laisse à d’autres le soin de motiver les gens à changer leurs habitudes de consommations (nourriture, biens de consommation) ou comportementales (recycler, marcher…).
Dans son domaine, il excelle et vous découvrirez comment il a fait pencher l’Inde à signer les accords de Paris.
Son combat pour la diminution de l’utilisation des énergies fossiles est donc clairement mis en avant et permet de balancer quelques vérités bien senties sur la politique, les lobbies qui sont aux commandes et l’absurdité de la chose (les énergies vertes sont une manne financière non considérée).
Le discours de conclusion, qui rapproche le combat pour le climat à toutes les grandes causes de l’humanité (ségrégation, homophobie) est impeccable et devrait être diffusé en masse.