Honnêtement, j’adore Disney. Je suis la première à attendre avec impatience qu’un long métrage du studio sorte. Mais je trouve que l’association à Pixar est une des meilleures choses qui leur soit arrivé. De tous ceux que j’ai vu jusqu’à maintenant aucun ne m’a déçu. Et Vice-Versa encore moins. Pourtant, je n’étais pas du tout convaincu du sujet du film et du synopsis. J’avais peur que l’on tombe dans la « pensée positive de la vie » à savoir, quelques soit les épreuves qu’on traverse la vie est toujours joyeuse et bien pas du tout.
L’histoire est très bien construite. On s’attache rapidement à Riley étant donné qu’on la connait de la manière la plus intime possible. Chaque émotion a sa petite particularité qui rend le film très drôle. Mais l’émotion est aussi au rendez-vous. Pour des adultes (ou des grands enfants), la situation et les souvenirs de la petite fille peuvent faire écho à leurs propres expériences de vie. Ce que j’ai apprécié aussi, c’est que le film a beau être un film d’animation, il ne s’adresse pas au public comme s’il avait cinq ans. Tous les publics peuvent s’y retrouver de par les nombreuses références et aussi les sujets traités. Malgré quelques longueurs par moment on suit l’histoire avec plaisir.
Au niveau de l’animation, je ne suis pas une spécialiste de la technique donc je me garderai bien d’émettre un jugement dessus. Cependant, j’ai parfois du mal avec l’animation 3D, c’est pour cela que j’ai vraiment beaucoup aimé le passage où Joie, Tristesse et l’ami imaginaire de Riley se retrouve dessinés en abstrait, puis en 2D. J’ai trouvé que c’était un joli clin d’œil aux origines du dessin animé.
Vice-Versa est une petite perle qu’il faut voir pour définitivement comprendre que quel que soit l’âge, on n’échappe pas aux mélanges des émotions et que c’est de cette manière que l’on peut avancer et surmonter les épreuves