Bonjour et bienvenue dans un des films les plus chiants et absurdes au monde ! Où un réalisateur à l'idée stupide d'utiliser le plan séquence genre "regardez comme je suis talentueux" en laissant ses acteurs improviser mollement et en bouchant les trous par une musique inadaptée, parfois sur 5 minutes de métrage. La première heure est à cet égard un véritable calvaire, nous comptant l'histoire d'une fille qui, sortant de club, accepte de suivre un groupe de types franchement louche sans se poser de question. Ma voisine me disait déjà "mais elle est idiote ou quoi ?". Car si ce groupe de jeunes hommes étaient vraiment drôle et cool, on aurait compris la demoiselle, mais on a le droit qu'à des blagues improvisées nullissimes (le summum atteint avec la blague du chocolat). Au bout d'une heure, on est déjà fatigué mais on a pas encore vu le pire de l'affaire, c'est à dire le scénario. Normal, jusqu'içi il n'y en avait pas. Les mecs qui semblent de plus en plus louches proposent à Victoria de l'accompagner dans une voiture qu'ils viennent de voler en cachant leurs intentions. Ce à quoi cet idiote de Victoria répond : "OK". Personne au monde n'aurait suivi ces types, mais cette couillonne, si. Je ne vais pas relever tout ce qui ne va pas dans l'histoire, sinon je publierais un essai de 350 pages.
Je tiens juste à raconter le passage le plus absurde, où le petit groupe, qui vient de braquer une banque, décide d'aller flamber le pognon dans un club à coup de 100 euros, en aillant préalablement garée la voiture utilisée pour le casse à 20 metres dudit club. Et dans le club, en plus de faire étalage de leurs pognon, ils foutent le bordel histoire de se faire encore plus remarquer. Je pense qu'on a jamais vu, même dans des parodies, des braqueurs aussi stupides.
Ensuite, car le film n'est malheureusement pas terminé, il se déroule tout ce à quoi s'attend jusqu'au générique de fin qui est assurément le meilleur passage du film, nous délivrant de notre torpeur au bout d'interminables 2h15 de film. Que raconte Victoria ? Quel est le sous texte ? On ne le saura jamais.