Visages, villages se voit comme une œuvre mémoire pour une artiste de 88 ans qui veut laisser comme héritage sa vision de la France, de ce qu’elle a vécue.
En ressort un film plein de bon sentiment, honnête avec son public qui en plus nous gâte en nous montrant toute la technique créatif des œuvres ensuite exposés sur des lieux atypiques (bunker, port du Havre, maison en désolation…)
C’est une ode à la création, à la rechercher portés par deux artistes attachants mais chamailleurs.
En effet, une trame sur Agnes Varda va se créer tout au long de leur péripétie et rencontre.
ON a parfois des témoignages forts et émouvant, mais surtout une mise à nu de cette artiste, qui à accepter sa mort prochaine et qui veut nous montrer sa beauté, sa vision.
Ça peut passer pour une démarche égocentrique, ou comme un délire d’artiste. mais elle au moins le culot de le faire sincèrement ? et avec une vraie patte artistique tout au long du documentaire.
C’est frais et intéressant.
Je recommande.