Le "11 septembre", c'est avant tout l'histoire d'un échec cataclysmique du système de sécurité nationale américain, car ce n'est en effet que grâce à la perspicacité des passagers du vol 93 (comprenant qu'il n'y avait plus rien à attendre de l'armée), dont il est question dans ce long métrage, que les USA n'ont pas été entièrement vaincus symboliquement parlant, avec la destruction, programmée par les responsables de son détournement, de la Maison Blanche.
L'austérité est de rigueur ici, imposée par le sujet, réduisant la musique de même que la mise en contexte à leur plus simple expression, avec pour le second point un parti pris pro-US regrettable sans doute, car tous les criminels ont des raisons d'agir qu'ils jugent être bonnes, au moins sur le moment (c'est d'ailleurs bien pour cela qu'en France -et aux Etats-Unis ?- le contribuable leur paie des avocats).
Quant aux thèses de complots ou de conspirations, selon lesquelles les Etats-Unis auraient eux-même planifié ces attentats pour se donner un prétexte à l'invasion de l'Afghanistan, le retrait des troupes US vingt ans et 2000 milliards de $ après leur donnent un sérieux coup de plomb dans l'aile...