Wake
3.6
Wake

Film DTV (direct-to-video) de Ellie Kanner (2009)

A première vu, Wake ne diffère pas de ces films romantiques dont on connaît à force les codes par cœur : on se rencontre, on fait connaissance, on s'apprivoise, on s'aime, on fait des projets, puis c'est la rupture et la réconciliation finale. C'est ce qui se passe pendant environ 1h sur les 1h30 que dure le film. Ajoutons une esthétique proche d'un film TV tel que l'on peut le voir l'après-midi sur M6 et des personnages secondaires clichés comme la coloc à qui l'on demande conseil et la mère de famille avec qui le contact est renoué, et on se dit que ce que raconte Wake a déjà été dit et mieux dit mille fois ailleurs.

Du coup, le producteur-scénariste décide, peut-être conscient de ce problème, de rendre ambigu ses deux personnages principaux. Carys, décoratrice pour une compagnie de théâtre, écume les funérariums pour tromper la solitude et, lors d'une cérémonie, en arrive à voler accidentellement une bague de fiançailles accrochée au doigt de la défunte. Elle tombera amoureuse du fiancé en question, tout en continuant à lui mentir, et réciproquement. Fiancé lui aussi ambigu soupçonné d'avoir assassiné sa copine en la droguant.

Ce qui rend les deux protagonistes principaux assez peu attachants et sympathiques. Dommage pour une comédie romantique où ce critère a, pour moi, une certaine importance. Pour les amateurs, Wake n'est pas forcément à jeter, mais il manque un peu d'humour et de sincérité dans ses sentiments.
Incertitudes
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le 24 nov. 2013

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